BASA

Académie Saint Anselme 201 ce que j'ai retrouvé ainsi le contact avec le sol, le contact avec la terre, cher aux grands voyageurs que j'ai toujours enviés. Oh ! le bonheur d'ignorer la contrainte des souliers, de sentir, à travers la plante du pied nu, monter comme une sève la douce chaleur de la bonne terre impregnée de solei ! (2) - La biographie de Victoire Solaro, écrite par un con– t emporain, l'abbé Bréan de St-Vincent, se trouve dans les archives de l'Académie de St-Ansele. Le résumé de l'abbé Vuillermin, dont je citerai tout à l'heure quelques lignes, se conserve dans la bibliothèque de Châtillon. (3) - L'exemplaire du volume que le touriste anglais a cffert en hommage à mon grand-père, se trouve dans nos m·chives de famille du château de St-Christophe. Il a pour titre : « The Italian Valleys of Pennines Alps » by S. W. King F.R.G.S. - 1858. (4) - A part le fait, Amé d'Entrèves, frère aîné de mon bisaïeul, n'eut pas de descendance, les informations généa– logiques de l'anglais sont exactes. Mon grand-père - l'actuel propriétaire - selon le livre, se maria en juin 1854. (5) - Dans mon récit « Tre romantiche rovine », j'ai re– la.té cet épisode avec les paroles mêmes de Vigilio Vescovi, l'auteur de « Historia di Challant et di Madruzzo », le ma– nuscrit inédit qui est conservé dans notre bibliothèque. (6) - A. Marguerettaz - « Mémoires sur les anciens hô– pitaux de la Vallée d'Aoste » - Bulletin de l'Académie de St– Anselme - Aoste, 1879. (7) - Archives du château de Châtillon - vol. 55 - n . II. (7bis) - Nous avons sous les yeux, écrit Monseigneur Duc dans son « Histoire de l'tglise d'Aoste» - (Tome III, page 449) , la relation assez étendue des Assises tenues à Aoste t>n 1351 par le Comte Vert (Amédée VI) , faite par le secré– taire Jean Reynaud. Les Assises finies, Amédée VI, avant de rentrer à Chambéry par le Petit-St-Bernard, se rendit en– core dans la basse vallée. « Le Comte, écrit Jean Reynaud, partit d'Aoste l'après-midi de lundi 3 octobre et alla coucher au château de Châtillon. Mercredi le Comte passa le jour au château de Montjovet où il reçut en don des seigneurs de Montjovet un ours, qui n'était pas alors un animal rare dans les Alpes». Or, si le Comte de Savoie coucha au châ– teau de Châtillon en 1351, la maison devait exister déjà cin-

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