BASA

Académie Saint Anselme xxm études. Elles étaient déjà portées à un bon point. Mais sa doctrine n'était pas toujours süre à tous égards. II soutint d~ns un examen public, entre autres opinions, que le prêtre est le ministre du Sacrement de mariage. Il fixait aux sé – minaristes l'obligation de communier seulement à trois jours par semaine. Mais ces jours-là personne ne pouvait s'en dis– penser. La villégiature et sa mort Pendant les vacances du Séminaire, notre moine avait la coutume d'aller passer un mois à Courmayeur pour fortifier sa santé. En 1880, il dit à Mgr. Duc qu'il désirait aller à Pils. i::ur Gressan vivre en famille dans un chalet avec ses pa– rents Réan, ce que, disait-il, les circonstances ne lui avaient jamais permis d'effectuer. II y tomba malade et voulut de-· scendre à Aoste. « Deux petites Soeurs du Refuge allèrent au c1evant de lui porté sur un brancard et le conduisirent au Refuge. Il y mourut le 27 septembre. II voulut être inhumé au son de la petite cloche. Une nombreuse assistance honora ses obsèques, qui furent célébrées à la Cathédrale. Son ne– veu et sa nièce Réan tinrent à lui donner une place dans la chapelle du cimetière de St. Ours. Après de longs démêlés Pvec le docteur Réan, !'Administration du Refuge obtint du gouvernement l'autorisation d'exhumer sa bière et de la transporter dans un caveau construit sous la sacristie de la chapelle, ce qui eut lieu en 1886. Le docteur Réan ne com– posa pas, comme on l'a dit, un opuscule, à l'occasion de l'inauguration du monument à la mémoire impérissable du P. Laurent, mais il fit imprimer le recueil des discours pro– noncés en cette circonstance ». Ce n'est que plus tard qu'il rédigea un pamphlet contre Mgr. Duc, pour revendiquer au P. Laurent la fondation d~ l'orphelinat. On croit que la no-– tice peu exacte sur l'illustre capucin, parue dans les « Anna– Je Franciscaines » et reproduite dans le « Clergé du XIX· siècle», est due à la plume complaisante du chan. Séraphin Vi.:illermin. Le P. Laurent enrichit l'Académie de St. Anselme de ses doctes publications dans cette belle langue française qu'il maniait avec une rare virtuosité. Il publia deux volumes t:les conférences ecclésie.stiques prêchées dans les retraites pasto– rales, aussi des ouvrages géologiques, philosophiques, ascéti– ques, historiques.

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=