BASA

Académie Saint Anselme caséaire, la gestion de cette exploitation et la figure de l'al– piculteur, l'affermage du pâturage, la transhumance, les es– tivages du bétail, la pauvreté des mas alpestres, qui offrent aux vaches des abris au non plus délétères. M. le doct. Grisera parle aussi de la rente de nos aumail– lts, de la manière dont on les loue en été pour la montagne, cie la besogn e et de la rétribution du personnel alpicole (les arpians) , de l'alpage et du désalpage, de la production frO·· magère. Dans un troisième opuscule, l'auteur considère les divers ll.spects de l'agriculture valdôtaine; il déplore le dépeuple– ment de nos campagnes ; il s'appesantit notamment sur les diverses formes de la culture de la Vallée et sur les diffé– rents types d'exploitations agricoles et d'utilisations des pâ– turages. Enfin, M. Grisero ne se fait point faute de signaler l'importance de l'art pastoral dans l'économie agricole de la Vallée d'Aoste et de décrire l'évolution des formes d'ex– plcitation du pâturage et les relatifs essors du patrimoine zootechnique. Ce qui nous intéresse au premier ÇPef ce sont les détails qu'il nous fournit sur les vicissitudes des droits réels du pâturage, depuis la suppression des fiefs jusqu'à la formation de la propriété individuelle et collective comme aessi sur les formes particulières de la propriété foncière. M. le doct. Victor Grisero écrit aussi avec une vraie mai– trise de la langue italienne et avec la compétence d'un tech– nicien et d'un juriste achevé. Si l'homme d'action doit posséder une information süre des connaissances techniques indiscutables, c'est lorsque son activité s'exerce sur les paysans ombrageux, méfiants, enli– sés dans la routine. Notre auteur, dans ses dissertations, n cus apparaît comme un rural expérimenté parlant aux ru– raux. Quelle influence profonde ses ouvrages sont destinés a exercer sur les petits cultivateurs et les gros propriétaires t erriens ! Ils donneront une juste idée de la multiplicité et de l'importance des questions qui s'offrent à l'agronome et P l'agriculteur. Nous espérons par ces quelques lignes avoir suffisamment renseigné tous ceux qui s'occupent de nos questions rurales sur la grande utilité de ces quatre opus– cules de M. le doct. Grisero. M. le vice-président E. Page nous donna lecture d'un tra– vail de M. le prof. Antoine Chanoux, nous décrivant d'une manière très captivante la situation passée et présente de