BASA

Académie Saint Anselme 235 fléchit deux ans. Il se décide enfin à faire une exposition personnelle à Turin en 1940 et à Milan en 1941, la pre– mière à la « Galleria Martina », la seconde à la « Casa degli Artisti ». Radius lui consacre plusieurs articles élo– gieux dans le « Corriere della Sera». Le critique Mario Monteverdi dit, dans une chronique qui aura un grand retentissement : « .. . que ce serait une très grave faute pour la peinture italienne si un peintre de cette valeur devait demeurer plus longtemps inconnu». Le 3° Prix « Cremona » vient bientôt apporter une réponse à cet appel. Dino Bonardi en tête, tous les critiques d'art chan– tent et exaltent l'oeuvre du peintre valdôtain. C'est la consécration, bien malgré lui, pourrait-on dire. Les prix succèdent aux prix et les récompenses officielles lui sont prodiguées sans qu'il s'émeuve pour autant. Prix de la Montagne (Milan), de la « Saletta del Disegno - Gatte Ne– ro » (Milan), prix d'Alexandrie (Prix National de la Pein– ture Contemporaine), prix National de Casale, prix « Gio– vane Pittura » (Rome). Le musée d'Hanovre lui prend deux toiles. Les mu– sées italiens suivent de peur de manquer le coche. Et enfin, après la deuxième guerre mondiale, c'est une exposition personnelle à Paris (1947), suivie d'une exposi– tion des artistes contemporains à New-York où toutes ses toiles sont vendues dès les premiers jours de l'exposition. Depuis, ayant pris l'habitude, sans doute, il participe à toutes Jes expositions collectives nationales, à la « Bien– nale» de Venise et à diverses «Quadriennales» de Rome. Gardant toujours, cependant, un farouche isolement au milieu de toutes les tendances et renouvelant, dans l'après– guerre, son genre en l'adaptant à une technique nouvelle tout en garda.11t les thèmes qui germèren lentement en son esprit au temps de sa jeunesse.

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