BASA

lè Acad~mie Saint Anselmè mond de Bourgogne, Gontran d'Arle s e t Boson .le proven– çal. Même dans le cas où cette supposition serait admise, après la mort de Boson (887), Aoste ne serait pas restée à Louis !'Aveugle, son successeur immédiat, mais serait retournée à Charles-le-Gros, qui dominait en Italie, en France et en Allemagne. Il paraît bien prouvé que la Vallée d'Aoste et les au– tres provinces du royaume de Bourgogne passèrent, après la mort de Charlemagne, sous le sceptre des Carolingiens. En 863 notre diocèse fut cependant réannexé à la pro– vince ecclésiastique de Milan. On peut, entre parenthè · ses, affirmer que ce sont les Carolingiens qui ont cré€. Aoste Comté. En 888, à ia mort de Charles-le-Gros, Rodol– phe, roi d'Auxerre, prit possession des provinces de la Bourgogne transjurane, c'est-à-dire: Franche -Comté, Sa– voie et Suisse, et fonda le troisième Royaume de Bour– gogne, dont firent partie, avec l'Helvétie, la Vallée d'Aos– te, le Genevois, le pays de Vaud, le Chablais et le Valais, et qui dura 144 ans. Durant cette période, le sort de la Vallée d'Aoste n'alla pas sans vicissitudes nouvelles. Eile ne resta pas toujours sous le sceptre bourguignon et passa, d'après des histo– riens, au premier Royaume d'Italie (889). En 910, elle vit apparaître les bénédictins de Cluny qui vinrent enseigner à nos pères les sciences, les arts et l'agriculture. Vers l'an 923, Rodolphe II, qui avait défait le roi Berenger sur l'Adda et prit le titre de roi d'Italie et de Bourgogne, conféra à l'évêque d'Aoste, Anselme I 0 r, la dignité de comte d'Aoste. La Vallée fut ensuite désolée par les guer – res entre Princes italiens et Empereurs germaniques ; puis infestée par les invasions des Sarrasins venus de Pro– vence, vers l'an 940 ou 943 (?), du Mont-Joux et de Co– lonne-Joux. Suivant un historien, ces barbares auraient ranconné nos habitants pendant un espace de 40 à 50

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