BASA
42 Académie Saint Anselme plus pauvre encore: depuis 1839 jusqu'à 1850, il n'en a eu que dix. Et la Savoie ? Pour les deux arrondissements d'Albertville et de Moûtiers, maintenant réunis en un !:'eul, une liste que nous a obligéamment fournie M. le Chan. Emprin nous en signale vingt-six, à commencer de l'an 1860 jusqu'à nos jours. Très probablement, avant cette date, la Savoie n'avait pas eu d'organes. A mon sens, c'est dans le journalisme que nos écri– vains de la Vallée ont vraiment révélé toute leur virtuo– sité iittéraire et donné les plus purs chefs-d'oeuvre, qui, disons-le sans mettre modestie à part, ne font pas trop mauvaise figure même à côté des plus brillantes produc– tions similaires de la France et de la Suisse. Sur les 57 journaux qui ont été publiés chez nous, 48 sont en fran– çais et neuf en italien. Dans la plupart de ceux-là, nos écrivains ont révélé une véritable culture classique, com– me nous l'avons démontré rapidement dans l'étude du «Journalisme Vaidôtain » que nous avons lue à l'Aca– démie St-Anselme. CHAPITRE XII Nos écrivains Peu nous chaut qu'un Tibaldi ait risqué ces lignes inep– tes: « Perchè non confessarlô senza reticenze? La Valle «di Aosta non ebbe mai uno scrittore che nella repub– " blica delle, lettere abbia acquistato una notorietà qual– " siasi (sic). Un forte impulso allo studio della lingua di «Fénelon e di Voltaire, gli studiosi non l'ebbero, a l dire « dell'abate Fénoil, che sotte la direzione dei Gesuiti (sic), « che ressero il Collegio tra gli anni 1834 e 1848. Furono « studenti educati dai Gesuiti i Laurent Cerise, i Bochet, « i Cavagnet, i Gérard, i Gal, ch'ivi fecero fiorire la lin-
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