BASA

Académie Saint Anselme « gua di Francia e diedero i migliori saggi che passa « vantare la letteratura valligiana. Ma tutti quei nomi, « per quanta chiari, non possono competere colla eletta " schiera di scrittori della vicina Savoia... "· Quelle berlue 1 Oue1le déloyauté 1 Certes, M. Tibaldi a eu sa grandeur, un rare talent littéraire, pas unique toutefois; il a composé d'excellents ouvrages (au moins au point de vue du style) que nous n'oublions pas, et il en a laissé qui sont à peu près oubliés; parfois, il n'a été qu'un fignoleur de phrases, plein d'antilogies et de paradoxes, d'erreurs historiques. Dites-moi: cette exécu– tion si rapide vous paraît-elle un chef-d'oeuvre de critique littéraire et de justice distributive ? Comédien, oui, comédien atteint de l'hypertrophie du moi unique, du moi exlusif... ! Comment il a osé pousser son outrecuidance grotesque jusqu' à faire avancer à Monsieur Fenoil des balourdises auxquelles il n'a jamais songé... ? Laissons dormir de leur grand sommeil les Lau– rent Cerise, les Bochet, les Cavagnet, les Gérard, les Gal! Nous avons eu dans la suite un Père Laurent, qui savait revêtir l' enseignement dogmatique de toute lrt splendeur classique française au point de subjuguer l'ad– miration des plus illustres auditoires de la France. Ne parlons pas de ses ouvrages. Un Bérard, un Béthaz, un Frutaz, un Vuillermin, un Vesan, un Brocherel, M. Frar.– çois Farinet, Galeazzo, etc. etc., dont les succès litté– raires n'ont jamais été contestés même au delà des Al– pes; et tant d'autres, oh oui! tant d'autres... ! vivants et morts, prêtres et laïcs, qui ont émergé et émergent par leur incomparable culture française. M. Tibaldi ignore les merveilleux Mandements de Mgr. Duc, qui à eux seuls constituent un Monument admiré par les grands évêques français, et qui resteront comme des modèles du plus pur classicisme, à l'instar de nombre de Mandements des prélats savoisiens ? Et toute cette brillante légion