BASA

44 Académie Saint Anselme d'historiens, de publicistes, de polémistes, d'agiographes, qui peuve nt hardiment aller sur les brisées des écrivains d'autre-monts, un homme de la taille de M. Tibaldi l'a réléguée cavalièrement et d'emblée au rancart? C'est un Va!dôtain qui a commis cette pleutrerie? Vraiment. je n'en reviens pas! Nous n'avons pas eu en Vallée d'Aoste un Molière, un Corneille, un Racine, un Leo– pardi, un Torquato Tasso, un Ariosto, ni même un Car– ducci ou un De Amicis, mais tant s'en faut que la langue française y ait été mai menée et écorchée· dans d'autres genres littéraires. Du reste, nous avons des favoris, des Muses qui ne sont pas à dédaigner. CHAPITRE XIII Bibtiograph ie valdôta ine Si l'on se prend la peine d'examiner la Bibliographie Valdôtaine, l'on conviendra que nos littérateurs, nos his– toriens, nos nouvellistes. - un Manzetti entre autres, un Chanoux, un Christillin, etc. -, nos naturalistes, voire nos monographes. nos journalistes, etc., ont toujours eu pour leur idiome, plusieurs fois séculaire, un respect qui touche à la vénération, une sorte de culte; qu'ils ont été et sont encore de l'école du vrai, du juste, du beau, sou– mis aux règles de la raison. Depuis la première production en français : « La vie de St. Grat», imprimée à Lyon en 1575, jusqu'aux belles E!ographies du Chan. Bérard et du poète Gérard, sorties de la plume si châtiée et si savante de M. l'archiprêtre Édouard Bérard, curé de Valgrisenche, jusqu'aux magni– fiques ouvrages en prose et en poésies de nos littérateurs actuels, nous pouvons montrer avec fierté des ouvrages

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