BASA
Académie Saint Anselme 45 français, excellemment, brillamment écrits, et qui pour– raient figurer avec honneur dans les bibliothèques des grandes villes de la France et à plus forte raison de l'I– talie. Du reste, M. le Prof. Brocherel, qui par sa rare com– :µétence littéraire, aussi bien que par la variété, la soli– dité et la profondeur de ses connaissances, dame facile– ment le pion à M. Tibaldi, porte un jugement bien plus marqué au coin de la loyauté et de la justice, sur nos prnduciions littéraires et scientifiques; il n'aurait osé, lui, produire à la lumière de la publicité des incongruités comme celles-ci, incongruités qui, à la vérité, loin d'a– jouter le plus faible rayon de gloire à l'auteur de « Junie et Italicus », pèseront lourd sur sa mémoire : « Morti i re– " putati allievi dei Gesuiti, principià per la lingua fran– « cese la decadenza... A Ginevra, a Chambéry, il fran– « cese che scnv1amo in questo stadio di tempo non ha « più nome di lingua ma di gergo » . Oh 1 qu'on nous lois– se ce « jargon », ce « gergo », qui a toujours honoré les Valdôtains d'une particularité de choix; qu'on ne boy– cotte pas grotesquement « ce langage du coeur et des doux souvenirs», plus cher aux Valdôtains «que l'espoir au prisonnier, la chanson au gondolier..., la langue que lui a enseigné sa mère"· «Oh ce n'est pas pour Rousseau, Lacordaire, Pour Fénelon, Racine, Lamennais, Ces plumes d'or, ces foudres de la chaire, Qu'on est heureux de parler le français. L'italien est la fleur des idiomes, Son <' sl. » résonne aussi doux que le miel, Et l'Italie est !'Éden des grands hommes, Du divin Dante et du beau Raphaël.
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