BASA

Àcad~mie Saint Anselmè e~ si agaçantes. Nous ne nous lasserons pas de rebattre les oreilles par la monotonie des rabachages et de re– courir à la métabole, fût-elle celle-ci la figure des demi « taboles ». Que certains matamores, plus scélérats que sots, prennent leur parti. Pauvres rabagas ! Ils s ' illu– sionnent trop grotesquement de vouer leur mémoire à l'immortalité en voulant continuer l'oeuvre néfaste de la dictature fasciste ; nous leur dirons sans ambages : « Vous " êtes trop myrmidons, trop pigmées pour acquérir la cé– « lébrité, si lamentable soit-elle, d'Erostrate. Toute nature «perverse peut atteindre les degrés d'instincts maléfiques «de ce piteux personnage, mais non ceux de sa puis– « sance. Ce que vingt ans et plus de despotisme omnipo– « tent, abject, niveleur et destructeur, n'ont pu faire, il n'est « pas en leur pouvoir de le faire. La langue française «n'est pas morte en dépit de toutes les biessures qu'elle «a reçues». Ces chapitres nous les avons déjà écrits à une époque où il y avait peut-être quelque courage à les produire en plein jour. Nous ne sommes point déconcertés, ni ef– farouchés devant les rodomontades des plus virulents et des plus sabreurs manitous. Ils ont essayé de sequestrer 1' opuscule si dangereux qui était déjà e n f o u i dans nombre de demeures. Un personnage nous a écrit ces lignes qui nous ont donné quelque fierté : «On m'a remis deux exemplaires de votre dernier o– « puscule. Bien deviné 1 Mille bravos sur toute la ligne ; «et mille remerciements à jets continus. «Que voilà, me disais-je à part moi, un qui n'a pas « forligné de nos illustres ancêtres ; ils ont dû tressaillir « dans leurs tombes à l'apparition de cette magnifique c plaquette. «En ces jour, que nous traversons, il faut en avoir du «cran, dirait Pierre l'Hermite, pour publier, chez nous. c ces choses-là.

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