BASA

NOTRE LANGUE FRANÇAISE 59 je voudrais citer, mais j ' aime mieux les renvoyer à la critique que d ' autres en ont fait. « Quant on voit de quel s livres on se sert d' ordinai– re encore aujourd'hui pour enseigner la grammaire aux enfants, affirme un profe6seur autorisé et compétent d'un collège de France , M. Maillet, on est stupéfait )). Pour– quoi n' adopte-t-on pas dans toutes les classes la gram– maire supérieure Larousse , la meilleure de toutes, ou au moins celle de Claude Augier , de Larive et Fleury ? Il nous faudrait absolument en Vallée d'Aoste, si la chose était réalisable, une Faculté de langue française, avec un ou deux professeurs français pendant cinq ans, autrement on n'obtiendra jamais de bons professeurs de français pour nos cours secondaires et supérieurs. Com– ment veut-on que nos candidats à l 'enseignement supé– rieur du français soient ferrés à glace pour cette langue, quand on les oblige à rédiger leurs thèses en italien ? Il faudrait enfin que dans toutes nos écoles quelques matières fussent enseignées en français, sinon comment parviendra-t-on à bien manier cette langue dans les con– versations, dans l'enseignement, dans les allocutions pu– bliques ? Maxime Durand.

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