BASA

80 A. CHENAL notre cas particulier , P doit donc être précédé du signe + . Dans le membre de droit e de l 'équation , nous aurons fp ::=::.. fn. Deuxième problème: Dresson s maintenant cette autre équation: A = P + a, dans laquelle A indique l 'état futur de la collectivité valdôtaine, a les aspiration s nouv elles du peuple et P l' état actuel , positif , de notre pays. Pour qu ' il y ait perfectionnement, c'est-à-dire pour avoir A ::=::.. P (l ' avenir valdôtain meilleur que le pré– sent), deux conditions doivent se r éali ser: 1) P doit conserver à trav er s le temps son signe positif ; il devra toujours r ésulter de la somme algé – hrique fp - fn . 2) Le facteur a devra avoir lui aussi signe positif. De ces considé rations d ' ordre purement mathéma– tique, il appert d'une fa çon on ne pourrait plus évi– dente que la conservation des valeurs du passé, loin d' être un phénomène involutif, est pour un peuple un puissant moyen d 'émancipation et de perfectionnement. Ceux-là seuls qui , comme les membres de cette Aca– démie , s'imposent un travail silencieux peut-être , mai s intense et perspicace , pour assurer la sauvegarde des réalités essentielles de jadis, sont au service de la civi– lisation. Dans la société d ' aujourd'hui, peuplée de mons– tres d ' acier et i ~sue d'un humanisme inhumain , ces hommes méri.Lent , vous méritez chers collègues, la re– connaissance el l' estime de la jeune relève du pays. A. Chenal.

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