BASA

UNE RECONNAISSANCE D'EBAL DE CHALLANT 85 les Audiences générales. Entre le 30 septembre et le 22 octobre il reçut les reconnaissances des seigneurs val– dôtains. Mgr Duc a publié un opuscule au sujet de cette vi– site, dans lequel il a résumé les actes de fidélité des feu – dataires de la Vallée d 'Aoste (5). Mgr Duc signale qu 'Ebal de Challant pa ssa sa reconnaissance le 20 oc– tobre ( 6). De la confrontation entre le texte publié par Frutaz et le résumé que donne Mgr Duc l ' on remarque une presque identité: 1. - Ainsi que je viens de dire , l'indiction XVe concorde avec l'année 1287, et en 1287 le (( die lune post festwn beati Lucae Evangelistae )) rapporté par Frutaz tombait le 20 octobre , qui est aus si la date con– signée par Mgr Duc . 2. - Le notaire qui reçut l ' acte féodal d'Ebal, est la même personne dans le texte Frutaz et dans le ré– sumé de Mgr Duc (Vuillenne de Bons). Ce notaire a (5) J.-A. Duc, Amédée V, Comte de Savoie, à Aoste en 1287, Aoste, Imprim. E. Duc, 1887. Mgr Duc ne cite pas la source des actes dont il fournit les résumés. Il se contente de dire (p. 12): « Nous possédons la copie authentique de 29 actes de reconnaissance féodale ». Où se trouvent-elles ces copies ? Seraient-elles dans les « Archives propres » souvent citées par Mgr Duc dans ses ouvrages ? (Ces « Archives pro– pres » se trouvent actuellement dans la bibliothèque du Grand-Sémi– naire d 'Aoste, où elles ont été déposées en 94 cartons, au mois d'août 1957). - Cfr. A.P. FRUTAZ, Le fonti per la storia dei!a Vai!e d'Aosta e gli archivi storici e le biblioteche delta città e della Vaite , estratto da La Valle d'Aosta, relazioni e comunicazioni presentate a l XXXI Congresso Storico Subalpino di Aosta 9-10-11 setternbre 1956, II. Torino 1959, pp. 977-1091. p. 39). (6) !oc. cit., p. 34. C.W. PREVITÉ-ÜRTON, The early history of house of Savoye , Cambridge 1912, rapporte ,lui aussi qu'Ebal passa reconnais– sance en cette occasion, et publie le texte de cet acte. Malheureusement je n'ai pu consulter cet ouvrage qui ne se trouve poi nt dans les b iblio– thèques d'Aoste (ce qui est bien dommage) et est très rare même à Turin. La crainte d'obtenir un refus, li. cause du manque de connais– sances dans cette ville, m'ont découragé d'entreprendre des démarches <ifin d'obtenir le permis de le consulter. J e me suis contenté de puiser ce renseignement dans: C.G. Mon, Conte di Savoia, Feudali e Comu– nità in Va!le d'Aosia nei sec. XI-XV, in Valle d'Aosta, op. cit., I, p. 269. Previté-Orton, paraît-il, a rapporté la reconnaissance d 'Ebal au 21 octobre ; un jour plus tard que Mgr Duc, donc.

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