BASA

LES VALDOTAINS AURONT -ILS DES RELAIS? 111 radiodiffusions de langue française ; il est même diffi– cile , sauf par les possesseurs de postes très modernes, d 'entendre les émi ssions radiophoniques, à cause de la configuration géographique du pay s, peu favorable à la propagation des ondes. Pour y porter r emède, il faut envisager l ' installa – tion de stations-relai s des r éseaux d 'émission d'expres– sion françai se, à d es emplacements qui leur permettent de couvrir la vallée d 'Aost e . L'opinion valdôtaine le souhaite vivement. La Junte régionale (gouvernement de la r égion autonome de la vallée d 'Aoste) s'en préoccupe . Le 4 mars 1960, elle a soumis au Conseil régiona l (le parlement local) un ordre du jour lui permettant de mener une action propre à provoquer l ' installation de tous moyens techniques aptes à permettre à la popu– lation valdôtaine de suivre les programmes de radio– diffusion et de télévision de langu e française émis par les pays vo.lsins (France et Suisse) )). L ' ordre du jour a été approuvé, le même jour, par l ' unanimité des con– :;eiller s présen t s. Cette prise de position implique , à n 'en pas douter , que le gouvernement de la r égion autonome de la vallée d'Aoste est prêt à fair e, pour sa part , tout l 'effo r t néces– saire pour parvenir à un r ésultat et , en particulier, l 'effort financi er. Un obstacl e pourrait r etard er cette r éali sa tion: l' op– position du gouvernement central de la République ita– lienne . Il ne semble pas qu'il soit dans ses intentions de prendre une telle attitude. Ce serait d ' ailleur s illo– gique puisque, par la loi constitutionnelle du 26 février 1948 , il a reconnu aux Valdôtains le droit de parler français . En outre , la presse italienne a parlé à plu– sieurs reprises du proj et avec sympathie . De son côté, l ' opinion françai se a été alertée par un article de M. André Billy qui , le 23 janvier 1960 , a 11 •

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