BASA

XVI ACADEMIE DE SAINT-ANSELME a-t-il dit, terra tra le più ricche di storia e di umane memorie, ancora nella seconda metà del secolo scorso, ha espresso da l sua seno uomini che f ormano l'orgoglio del nostro Piemonte ecl anche dell'Italia ...". Nous souscrivons sans peine à la glori– fication de cette contrée limitrophe à la nôtre. Nous admirons la fécondité du Canavais qui a donné, à toutes les époques, au Piémont et à l'Italie, des personnages illustres. Au siècle dernier, il y en a eu toute une magnifique fi.oraison : Hector Perrone dans la carrière des armes, Constantin Nigra clans la diplomatie, L ouis Chiala dans les sci ences histor iques, Vign a et Pullino dans la marine, les Giacosa clans le barreau, la littéra– ture et les sciences médicales, Flecchia et Lignana dans la phi– lo logie classique, Anselmi, Ruffini dans le droit. PlusiC"ur s t u– rent amis de Quilico: Jean Cena, poète et narrateur ; Guido Gozzano, brillant courtisan des muses et r omancier ; Eugène Gays et André Ponchia, peintres célèbres ; Pinchi a, écrivain éblouissant ; Serra Jean-Dominique, lexicologue et étymolo– giste insigne ; Martinetti Piero, philosophe profond ; Olivetti Camille, intelligent industr iel ; Yon, compositeur et musicien enchante11r ; Frola Joseph, ferré à glace dans l'histoire jur i– dique et combien d'autres que nous oublions surtout dans les rangs du Clergé. Peu de régions en Italie peuvent se vanter d'une telle richesse de noms illustres dans l es diverses branches de l'intelligence et de l'activité humaine. Ce fait contraste sin{)u l ièrem ent et mal heur eu sement avec la stérilité actuelle de la _Vallée d' Aoste. Il n ous faut l'avouer la rougeur au f ront . Mais qu elle en est la ca11 se ? Les causes en sont nombrc·uses. Vingt ans cle rég i me f asciste qui a étouffé tout essor intellectuel et élaboré des programmes scolai res pi – teux. La viabilité qui pendant trop longtemps chez nous a laissé à désirer. Nous sommes en partie redevables de cet abandon à cette marâtre qu'on appelait la Prov ince de Turin qui a tout fait pour entraver le projet du percement du Mont -Blanc. L'instruction primaire n e vaut plus celle d'antan. Les Col– lèges d'Ivrée, de Cuorgnè et de Chivasso ont été des pépinières cl'hornmes distingués. Là on n 'a jamais cherché à comprimer l'intelligence et à monopoliser l'instruction secondaire au profit des jeunes gens d' un centre. ou d'une caste. Ajoutons aussi que le v oisinage de Tur in influait beaucou p sur la culture intellectuelle du Canavais. L'esprit d'initiativ e, de sacrifice c·t d'association y a été beaucoup plus v iv ace que che.z nous et l'esprit de parti moi ns clélétèr e, m ains clissalvant .

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