BASA

202 A. ZANOTTO Si nous n'étions pas trop pessimistes au sujet de l'amour pour la lecture de notre génération ~· absorbée par radio, ci– néma, télévision, « fumetti », et autres diableries modernes et nullement disposée à perdre son temps avec les livres (en con– tinuant ainsi il est bien probable que dans quelque temps nous désapprendrons l'alphabet et nous retomberons dans l'idéogra– phie) - nous .serions tentés de dire que des opuscules tels que celui que nous avons devant nous, devraient être tirés par mil– liers et semés aux quatre vents afin de faire mieux connaître le pays d'Aoste et la bonté de son régime autonome. - (a. z.) * * * - Le Messager Valdôtain 1960 (Aoste, lmprim. E. Duc, pp. 124) Comme chaque année depuis presque cinquante ans, le bon Messager Valdôtain a tapé à nos portes, s'est présenté à nous avec son bagage habituel de : calendrier, prévisions du temps, computs astronomiques, conseils utiles, proverbes, pièces litté– raires, page des souvenirs, etc. etc. Que dire du Messager 1960 ? Il est bi-en soigné, comme pré– sentation, selon sa bonne coutume. Quant au contenu litté– raire, nous souhaiitons que surgissent de nouveaux Jacquêmes, Abbé Henry, etc. Les pièces dues à M. Le Comte d'Entrèves sont les meilleures et tout à fait dignes de la bonne tradition de notre littérature régionale. - (a. z.) pose cette limitation: « ... saulf toutesfois et reserue entierement et preallablement en toutes les choses susdictes et leur dependances le debuoir dobélssance subgection et fidelite que lesdictz estatz auecques tout cedict pais tant en general que en particulier doibuent a nos– tre tresredoubte seigneur et prince monseigneur le duc de sa– uoie et daouste Charles deuxieme de ce nom et ses hoirs et succes– seurs. auquel debuoir nentendent aulcunement deroguer ains en ycelluy demourer et perseuerer... ». Dans chaque Assemblée de ce temps-là les Trois-Etats d'Aoste ont renouvelé leur serment de dévotion à leurs souverains. Cette fidélité de nos ancêtres est un juste titre d'honneur pour nous ; les diverses situations politiques ne pourront jamais le ternir.