BASA

Monsieur le prof. Cognasso, président de la « Depu· tazione subalpina di Storia Patria )), se faisait l'inter· prète, à l'occasion du Congrès historique d'Aoste de septembre 1956, de la nécessité de porter l'historio– graphie valdôtaine sur un plan plus scientifique'. Notre illustre compatriote Mgr Aimé-Pierre Frutaz, à son tour, souhaitait, dans son ouvrage fondamental sur Le f onti per la storia della Valle d' Aosta, que nos sources littéraires et d'archives soient publiées avec « rinnovato fervore e soprattutto con un metodo scien· tifico più adeguato ai postulati della filologia e della cri– tica storica )) 2 • Ces soucis sont partagés, surtout, par les milieux universitaires de Turin, les plus sensibles, en dépit de tout, aux charmes de notre histoire régionale. Ces exigences scientifiques sont d'autant plus évidentes aujourd'hui que l'écho du Congrès historique d'Aoste s'affaiblit et que les remarquables travaux que celui-ci a suscités ont perdu, aux yeux du public, une partie de leur éclat. Toute personne sensible aux vrais intérêts de notre pays a conscience des difficultés qui travaillent notre his- (1) Cf. La Valle d'Aosta - Relazioni e comu11,icazioni presentate al XXXI Congresso storico subalpino di Aosta 9-10-11 sette mbre 1956, I, Torino 1959, p. XXIX. (2) A. P. FRUTAZ, Le fonti per la storia della Valle d'Aosta, Torino 1959, p. 19.

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