BASA

LE CHATEAU D'AYMAVILLES Quatre patelles fri ssonie, poiles à frire. Six capites ferri. Deux capra s ferreas pro veru, broche. Quatre broches, verua. Une gryle. Deux gratuyses. Deux lechifreis de fer. Quatre folce de bronze. 137 Trois trictoria, gallice mortiers de pierre avec les tric- toriis de pierre. Quatre douzaine de plats d'étain. Quatre douzaine d'écuelles d' étain. 15 pitarphi d'étain , petits et grands, bons et mauvais. Ce qui précède nous renseigne Lant soit peu sur l 'ameublement d'un de nos châteaux au Moyen Age. Cet ameublement du château d ' Aymavilles nous fait suppo– ser que la fortune du comte Louis n'était pas considé– rable, car à part les tapisseries, il pourrait convenir à une famille bourgeoise quelconque. Cela indique peut-être aussi que les exigences de nos seigneurs valdôtains ne visaient qu ' au nécessaire et non pas au luxe. Il est vrai que quelques ans plus tard le prieur de Saint-Ours Georges de Challant démontra une grandiosité unique, mais ce fut pour orner la mai– son de Dieu , la Cathédrale et la Collégiale. A lui , mé– cène des arti stes, nous devons beaucoup de nos trésors d'art. Il m'a paru bon de donner les noms des objets tels qu'ils se trouvent dans l'inventaire. Cela nous prouve d'abord que pour beaucoup de termes u suels le notaire doit recourir aux termes français. Ceci se constate au reste dans quantité de chartes dès le XIIe siècle. Les mots qui expliquent des termes latins moins connus sont don-

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