BASA
ROLAND VIOT 145 En publiant l'essai sur Viot, l'Académie Saint-Anselme veut honorer la mémoire d'un de ses membres les plus qualifiés e t l' un des meilleurs parmi les historiens valdôtains du XXe siècle. * * * Prêt pour l" édition en 1954, l'essai de M. Fournier ne connaît pas encore l' ouvrage fondame ntal de M. Lucien Qua– glia sur La Maison du Grand-Saint-Bernard, paru à Aoste en décembre 1955. Par conséquent, les notices que M. Fournier présente sur l'état de l'Hospice devront ê tre comparées avec celles, beaucoup plus récentes, de l'historien suisse. En général les données que l' auteur nous fournit sur le Grand-Saint-Bernard, sont tirées de l' ouvrage dn chanoine P.-E. Duc, d ésormais vieilli, qui maintient tout de même sa valeur de rigoureuse information, reconnue aussi par M. Quaglia. Le pays d'origine de Roland Viot est controversé. Mgr Duc (HEA, tome VI, p. 416) le dit né à Aoste, sans porte r cepen– dant aucun document à l'appui de son affirmation. T. Tibaldi (Storia della V aile d' Aosta, vol. V, p. 399) le dit originaire d 'Ayas; le chan. doct. S.-B. Wuillermin (dans son Brusson. Notices historiques, pp. 93 et 117) ainsi que le chan. J. Bréan (La Chiesa di Brusson, p. 74), le font originaire de Brusson (Graines). Dans l' Anthologie littéraire valdôtaine, p. 44, le même chan. Bréan écrit e rronément que Viot naquit à Aoste en 1611, tandis que cette derniè re date est celle de son élévation à la prévôté de Mont-Joux. On ne connaît plus à présent, à Brusson, le nom patro– nymique de Viot (communication de M. !'archiprê tre A. Bar– maverain) , mais ce nom de famille est assez répandu à Ayas. Un manuscrit en parchemin découvert par le chan. F.-G. Frutaz, permit enfin au chan . Wuillermin d 'établir la parenté de Viot avec lei!> Roncas et de fi xer sa naissance en la pa– roisse de Saint-Laurent d'Aoste vers 1580. 10
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