BASA

146 P. FOURNIER Un portrait de Viot fut retrouvé, par le même chan. Frutaz, au palais Roncas . Le prévôt y était représenté dans sa jeunesse, priant devant saint Bernard. M. Fournier, dans une note manuscrite, nous dit que ce tableau a de nouveau disparu. Nous croyons de l'avoir identifié dans le tableau conservé dans la salle de chant de l 'Hospice. * * * Le Miroir de toute saincteté est bien l'ouvrage capital de Roland Viot. Les divers auteurs sont unammes a en apprécier la valeur littéraire. A. Donnet (Saint Bernard et les origines de l' Hospice du Mont-Joux, p. 90) parle du Miroir, comme d'un « ouvrage qui connut une grande fortune JJ . L. Quaglia (La Maison du Grand-St-Bernard, p. 282) af– firme de sa part: (( Cet ouvrage qui a peu d'inté rêt histo– rique est écrit avec une grâce et un pittoresque qui rappellent ·la manière de saint François de Sales JJ . J. Bréan (Anthologie, p. 45) écrit: (( Viot connaît bien la langue. De plus, tout en se maintenant dans une atmos– phère quelque peu académique, iT sait quand même se faire comprendre des classes moins cultivées. Ses pages sont, dans leur ensemble, d'une lecture qui ne déplaît pas )). Le Miroir, imprimé à Lyon en 1627 sur les presses de François de la Bottière, est suivi d'un Cours de la vie spi– rituelle.. . moulé sur la vie de saint Bernard de Menthon par Alexis de Jésus, (( prédicateur françois )). L'ouvrage de Viot est renfermé dans les premières 400 pages environ, du volume. Celui-ci s'ouvre par une préface– dédicace de 12 pages « Au Serenissime Victor Amé de Sa– voye, prince de Piedmont )) (le futur duc Victor-Amédée Ier). Suivent trois poèmes dédiés au saint, de Jean-Claude Bérard, religieux du St-Bernard, et de Fichet, gentilhomme savoisien.

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