BASA

XVIII ACADEMIE SAINT-ANSELME Nous ne pouvons toutefois nous laisser hanter par les désespérances du pessimisme, car nous avons pour sauver du naufrage notre patrimoine historique et littéraire un Robert Berton, un André Zanotto, un Aimé Chenal, un instituteur Perrin. D'autres encore surgiront, parmi lesquels un avocat Malagutti par ex. Quant au 1eune clergé, il s'en soucie comme des neiges d'antan. A la fin de m smmce, on nomma à l'unanimité des suf– frages Mlle Gabrielli Doct . Noemi, prof. d'art, auteur d'ou– vrages appréciés concernant la V allée d'Aoste Séance du 10 Décembre 1960 M . André Zanotto, pour nous renseigner sur les ma– noeuvres machiavéliques déployées par la maison de Savoie àans son acharnement contre nos institutions, notamment contre le Conseil des Commis, contre nos privilèges, nos li– bertés, nos franchises, traite d'une façon claire et documentée ce sujet: "Un épisode de l'absolutisme royal contre le Con– seil des Commis" . Pendant que la cour Savoisienne avait ses martels en tête, ses chats à fouetter et que son territoire était assez limité, elle permit que le pays d'Aoste se régît comme un petit Etat, presque complètement autonome, avec plein pom:oir de traiter à égal à égal avec les plus grandes puis– sances de l'Europe . Les Trois-Etats jouèrent un rôle glorieux, mais surtout le Conseil des Commis, pendant un long es– pace de temps, réussit à soustraire notre territoire aux in– vasions étrangères, grâce à ses six traités de neutralité. Nos Trois -Etats jouirent même de ce priâlège exception– nel de s'assembler sans l'autorisation du Som:erain . Mais depuis 1560 ce privilège fut aboli. A l'encontre de certains historiens pas trop informés, lfI. Zanotto souligne très juste– ment que ce fut Emmanuel-Philibert qui exigea le premier "l'innovation du consentement préalable du prince pour con– voquer les Trois-Etats". Pour corroborer son assertion, il y a les LL.PP . du 29 septembre 1561 publiées par E . Bollati.

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