BASA

ROLAND VIOT 169 intervint auprès de la Régente en fav eur de son pa– r ent, par la lettre suivante : <t Mr. Belletia 15 dira aussi à V.A.R. les nouveautés que font M.M. du Valais animant le Nonce de Lucerne contre Mr. l'abbé de St-Bernard, personne exemplaire et qui pm:sède cette abbaye de 29 années en sa ( ?). Il se traite ici de la juridiction de S.A.R. V.A.R. sera pour ça contente de bien considérer cette affaire et en pro– tégeant particulièr ement Mr. l ' abbé su sdit, lui com– mander comment il aura à se conduire car il ne fera ni plus tant ni plus bas de ce qui sera de la volonté de V.A.R. laquell e pourra gratifier qui il lui plaira de ce bénéfice qu ' il r enoncera en faveur de qui V.A.R. commandera étant le meilleur bénéfice de ce pays et du Valais comme plus amplement j'en informerai V.A.R. Aoste , 21 sept. 1642. Pierre Philibert de Roncas )) . La fille de Henri IV, duchesse Marie-Christine de France, ne se laissa pa s vaincre par les menaces et l es exploits du Nonce Farnese. Elle avait soutenu et sou– t enait encore des luttes politiques plU5 grandes. Roland Viot continua sa prévôté jusqu'à sa mor t qui survint à St-Jacquème d'Aoste le 16 aolÎt 1644. Au fond , Viot n ' a pas été accusé d 'extor sion mais d'une négligence qui fri se l ' absolu désintér essement dans l ' adminis– tration. Le revers de la médaille. Si on lit les huit pages que le chan. P. -E. Duc consacra au prévôt Viot, on r este édifi é par l ' attitude f erme, én ergique que celui -ci a souvent prise dans l ' administration des Hospices, par (1 5) Savant jurisconsulte turinois, espr it ferme et modéré, admi– nistra teur actif, dévoué au bien pu blic, zélé défenseur de la politique ç!e lÇJ. MaisQn de Savoie, a laissé son nQm à l 'histoire çlu Piémont,