BASA

COMPTES-RENDUS DES SEANCES XXI des sujets pour assouv ir la. passion des conquêtes des po– tentats et l'ambition des gouvernants. L es parlementaires bien repus sont installés en rangs au râtelier de l'Etat, et l'argent des contribuables ne cesse d' apporter au fisc un impôt trente -cinq fois supérieur à la dette de 1770. Dans les régions tout est dans Le marasme: l'agriculture, rindu.~trie, le commerce , l'instruction publi– que . Impôts excessifs, pénurie générale surtout parmi les gens de campagne ! " L orsque le pouvoir superieur a mission à la fois de gouverner avec la liberté, disait Guizot, e t d'administrer avec la centralisation, l' oeuvre est presque impossible" . Ce n'est plus le Conseil Jes Trois -Etats , ni le Conseil des Commis , institutions surannées, qu'il nous faut , mais la vie régionale , la décentralisation, l'autonomie . un régionalisme bien entendu. Tous les peuples visent à cela , même les peu– ples d 'A friqu e, de l'Asie . Nous avons bien, depuis quelques années, une autono– mie qui nous a apporté d'inestimables avantages, un progrès non insignifiant, mllis l'Etat est encore dur à la détente, il ne nous accorde qu' une trop minime pnrtie de ce que nous lui donnons. * M . Ugo Torra 1>oulut hien agrémenter cette séance par une revue filmée de tous nos châteaux qu'autrefois animaient les chants de nos trouvè res et la donce v iole de nos trouba– dours. Il a évoqué d'une manière vivante cette vie si agitée de nos manoirs. M. Torra connaît mieux que tant de Valdôtains l'architecture et l'histoire de nos demeures féodales . Séance du 20 Avril 1961 Elle s'est tenue à 9 h . et demie dans la salle du Conseil régional avec l'assistance d ' une vingtaine de membres . 11-J. le comte Charles Passerin d ' Entrèves nous a rappelé un fait historique de l'an 1691 et qui a eu un grand retentissement

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