BASA

190 A. ZANOTTO lnuentaire des biens meubles de lesglise parroissiale de Morgex donne par les procureurs de Morgex aux soubz nommes. [28 févrie r 1582] Au nom de Dieu amen. Lan d e grace courant mil cinq centz huictante deux et le jour dernyer du moys de feburyer, faict a Morgex dans lesglise parroissialle dudict lyeu present maistre Jehan Claude Mallye t notayre' e t Laure nt d 'Arpy tous deux parroisse dudict Morgex t esmoingtz aux choses soubscriptes cogneuz assistantz et requis. Scachent tous comme a request e dhonnest es Francois Vecticoz et Christofle Mandier conscindictz 2 e t procureurs de la parroisse de :'.\tlorgex et de noble Vuillierme Francoys LeauaP , maistre Claude Pecelet notayre' e t Panthalleon J a– coud conseilliers desdictz procureurs en ceste part, agissantz au nom et oeuure des hommes e t communaulte de la par– roisse de Morgex, auroyent demande estre rendu compte de linuentayre des biens meubles et joyaulx de lesglise de Mor– gex par Jehan Corsioz consecretans dicelle des biens com– prins dans ung instrume nt dinuentayre receu par maistre Pierre Pascal notay re' en datte d e Jan mil cinq centz septante cinq et le jour seiziesme du moys de feburier e nsemble de (1) Sur les nobles Malliet, cf. P. AMOROSO D'ARAGONA, op. cit., p. 79 et sqq. (2) D'après P . AMOROSO D'ARAGONA, op. cit., p. 233, il y aurait eu à Morgex, pendant longtemps, trois syndics. Ici dessus les syndics sont deux, mais de l'inventaire de 1640 (cf. infra, n. 15) il résulte qu'ils étaient effectivement trois. (3\ Vuillerme-François L éaval était frère du vénérable Michel Léaval jésuite. Sur le vén. Michel, cf. J .-A. Duc, Notice sur le vé ·· nérab!e Miche! de L éava!, Aoste 1872; Io., His toire cit., VI, Châtel – St-Denis 1911, p. 275 et sqq.; J .-M. HENRY, op. cit., pp. 131-82; P. AMO– ROSO D'ARAGONA, op. cit., p . 271 et sqq. (4) Jean-Claude Pecelet (ou Peclet) du bourg (1 560-1 628), bour– geois d 'Aoste et notaire apostolique, ducal, et royal (cf. P. AMOROSO D'AllAGONA, op. cit., p. 239). (5) Les Pascal étaient nobles (Ibidem, p. 82 et sqq.). La profes· sion de notaire était traditionnelle dans cette famille.