BASA

210 L. COLLIARD scriptorium d'Aoste n 'est attestée qu'à partir de la pre– mière moitié du XIe siècle, plus préci sément à l ' épo– que de l'évêque Anselme, prélat burgonde, l'un des mécèn es et des promoteurs de la r ena issance de la ville et à qui revient le mérite du renouv ellement architecto– nique de la Cathédrale et de l 'église de Saint-Ours. Cela se vérifiait à u ne époque où la Ville allait se re– p eupler et où la vie f éodale et même une embr yonnaire Le prieu ré de Sainte-Hélène a Sarre. organisation civique venaient de prendre un certain essor. Au cours des premières années du siècle, était fondé à Aoste par les bénédictins de l'abbaye de Frué– tuaire le monastère et prieuré de Saint-Bénin, dont bientôt on constatera le rôle éminent en tant que centre de la culture valdôtaine. Il paraît tout de même qu ' on doit exclure la dépendance du scriptoriwn d'Aoste du monastère de Saint-Bénin , tout en ne niant pas l'in-

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