BASA

274 L. COLLIARD liod, Dondeynaz, l'avocat Blanchet, Augustin Vagneur et Alcyde Bochet qui faisait alors son droit à Turin•. A l'étranger, l'intérêt pour la Vallée se faisait de plus en plus sentir: entre autres Jacopo Durandi s'oc– cupait de notre pays dans ses Alpi Graie e Pennine. M. le comte de Loche traitait des antiquités d'Aoste à l'Académie de Savoie et à l'Académie des Sciences de Turin; l'abbé Gazzera illustrait, pour la première fois, le diptyque de la Cathédrale. Déjà au siècle précédent des médecins et des clini– ciens, sur les traces de l'abbé J.-B. Perret (+ 1796), s'étaient mis à vanter les vertus des eaux de St-Vincent et de Courmayeur, comme nous le démontre la plaquet– te de M. Gioanetti imprimée en 1779: Analyse des eaux minérales de Saint-Vincent et de Courinayeur dans le duché d'Aoste. Vers 1820-40 un nombre assez remar– quable de peintres anglais partaient à la découverte des beautés naturelles et des antiquités de la Vallée à la suite de Saussure et de Bourrit. C'est le cas de Turner qui, rentré en Angleterre, évoquait ses souvenirs val– dôtains dans la fameuse Bataille de Fort-Roc. Ses car– nets d'esquisses et de notes sont actuellement conservés au British Museum. Un des explorateurs les plus assidus fut William Brockedon ( 1787 -1854). On se rappelle aussi des noms de J. P. Cockburne (V iews in the Valley of Aosta, Londres 1823), de H.A.J. Munro, de John Ruskin qui fut à Aoste vers 1839 10 et les passages de personnalités de la culture et du monde des lettres com– me Alexandre Dumas père (1832) qui reporta d'intéres– santes observations dans ses Impressions de voyages et de R. Toëppfer (Voyages en zig-zag). En 1830 voyait le (9) Cf. surtout, Recueil de poésies pour célébrer !a première en– trée de !'Ill.me et Rév.me Mgr André-Marie de Maistre évêque d'Aoste et comte, Turin 1818. (10) T.S.R. BoASE, Les peintres anglais et la Vallée d'Aoste, trad. par A. Passerin d'Entrèves, Aoste 1959.

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