BASA
278 L. COLLIARD que du déluge universel " , en entrelaçant les événements 1ocaux dans une texture de références hi~,liques et clas– siques ayant rapport surtout à la philologie et à la topo– nomastique. Il en sortit un fatras inextricable de notices, eu partie sans aucun solide fondernen1.. Le seul volume qui ait paru s'arrête à l'âge aacien. Il fut pubJié en 1854, c'est-à-dire à une époque où ]'historiographie valdôtaine, grâce à l'oeuvre éclairée du prieur Gal, se préparait à changer radicalement son orientation, selon les nouvelles exigences scientifiques et critiques qui avaient déjà inspiré les milieux savants subalpins et, à travers Léon Ménabréa, ceux de la Savoie. Les Mé– moires de Christillin n'eurent par conséquent aucun • 13 retentissement . (12) Mochet aussi (Livre Ier, chap. Ier: De l'origine des Sa!assiensl se rapporte, selon le schéma théologico-humaniste, à la Création. « Il n 'y a rien de plus commun ny authentique dans tous les cahiers des pères de l'antiquité, qu·aussitôt que le souverain Autheur et Créa– teur eut retiré sa toute puissante main, et permis aux eaux vaga– bondes... li. (13) Cf. encore L. CoLLIARD, Les études historiqui!s va1d6taines et l'oeuvre du prieur Gal, Notes d'histoire ecclésiastique valdôtaine, Aoste 1959, pp. 7-17.
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