BASA

PROFIL VE LA CULTURE VAI.DOTAINE 279 CONCLUSION Avec l' oeuvre de Christillin se termine la tâche que nous nous étions proposée : celle de tracer sommaire– ment les lignes de l'histoire culturelle va ldôtaine depuio le XIe siècle. Ce qui frappe principalement dans ce court abrégé. c'est la relative pauvreté de cette production littéraire, d'inspiration culturelle presque exclusivement françai– se, la prépondérance des sui ets théologiques et érudits, le manque de modernité des thèmes traités. En effet, si l'on excepte certaines figures telles que Tillier, Mochet, Christillin et quelques autres, la culture valdôtaine jusqu'au XIXe siède a été exprimée presque exclusi– vement par le clergé et surtout par les grands monas– tères. Tout naturellement, elle se ressent des limites qui lui sont imposées par ce caractère. Dans la seconde moitié dn siècle la littérature val– dôtaine aborde un tournant décisif: l'abondante pro– duction de ces temos sera caractérisée par des intérêts Dlus l!énéraux et plus modernes. Le XIXe siècle a été iustement défini oar le chan. Hréan << le ~rand siècle de la li.ttérature valdôtaine )) ". De fait, la parution dn nremier io1Jrnal local. La FeniUe d'annonces, en] 841. la fondation 0855) de l'Académie St-Anselme et de la Société de la Flore 0858). les nolémiques du « Risor– gimento )), les débuts de l'aloinisn->e héroi'.que. le déve– loppement du cénacle poétiaue, d'intonation libérafo et romantiaue. des frères Bochet. rnnt autant de manifes– tations rl'ufl changement de ro11te. d'un enrichissement de motifs . d'un élar!!:issement de l'horizon culturel vers l'Italie et l'Europe même. Ces formes nouvelles se ma– nifestent dans le journalisme. dans la tendance histo– riographique inaugurée par le prieur Gal, dans l'épa- (14) J . BRÉAN, Anthologie cit., p. 66.

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