BASA

290 A.-P. FRUTAZ moiries des comtes de Challant : équartelé : au premier et quatrième d'argent au chef de gueules, à la bande de sable brochant &ur le tout; au deuxième et troisième d'or à l'aigle éployée de sable, couronnée, membrée, becquée et allumée de gueules. En exergue la devise 10 • Le même dessin et ]a même devise sont reproduits sur un ex libris dont plusieurs exemplaires sont conservés dans les archives des Challant au château de Châtillon. Notre meilleur héraldiste et historien du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste de Tillier, l ' a aussi adoptée dans son pré– cieux ouvrage manuscrit appelé Nobiliaire, mais inti– tulé" : Traitté historique du nom armoiries et autres prerogatives des niaisons , et farnillies nobles du Duché D' Aôste tant anciennes que modernes , subsistantes ou eteintes, des quelleS, on a pu avoir connoissance. Tirée la ditte connessance d'anciens contrats, reconnoisances de fiefs, fondations de legats et benefices, assistances des pairs, ou gentilhommes intervenus dans les assemblées des Etats , Conseils de la Citté et Bourg, ou aux audiances generales de Justice, qui se faisoint autrefois par devant les Souverains, homages et fidelités qu'ils y prestoint pour raison des fiefs, maisons fortes et biens nobles qu'ils possedoint, ordonnances, rendues au tribunal de la Cour des Connoissances, et de plusieurs autres an– ciennes escrittures et tiltres des dittes maisons nobles. Dans lequel Traitté on à inseré les arbres genealogiques de celles dont on a pû trouver des memoires seures. Dans les dit.~ contrats le tout reduit en ordre alphabe– tique pour eviter les contestations des presceances et (10) Le graveur a commis deux erreurs; il a gravé une aigle bici– pitée et a écrit, au début de la deuxième partie de la devise, est monde au lieu de et le monde. (11) Le manuscrit original avec les armoiries tles familles repro– duites en couleurs appartient à M. le chevalier François d'Entrèves (Château de Sorreley sur St-Christophe, près d'Aoste1, Nous tenons à le remercier pour la photo qu'il nous a fournie et ;:iue nous repro– duisons dans le texte.