BASA

GILLIAREY 37 sonne d'illustre Seigneur Claude leur frère , décédé en pupillarit é, de feu Illustr e Seigneur J ehan Fabri en son vivant Seignieur du Chasteau , ju ri sdiction et man– dement de Cly et des leurs hoirs et successeurs universels et de tom; et chacuns aultres auxquel s pour l ' advenir comme ce soit pourroit appartenir et y pourroient avoir enterest s. Et encoure droit ayants en cest e part les dicts Illustres Seigneurs de Cl y moiennant la personne de l eur dict pèr e de très heureuse mémoire -1,Altesse de notre Sereni ssime Prince Mon seignieur Emanuel Philli– bert en son vivant duc de Savoye, Chablais et Aouste, prince de Piedmont, etc. )). Il y avait au just e 30 ans que, par Lettres Patentes du 22 septembre 1561 , le duc Emmanuel-Philibert de Savoie avait déclaré obligatoire « au dict pays et duché d'Aouste )) l'usage exclusif de la langue françai se sous peine de nullité des contracts et procédures et de cent livr es d' amende . Le présent acte fut donc r édi gé dans le style et l' écriture archaïqu.e de l 'époque . A noter pour l 'orthogral}he des noms que celui d'Antey était écrit i ndiffér emment avec ou san s h (Antey ou Anthey). La maison du n otaire Meynet était probablement la vieille maison Engaz , à côté de la cure. Ses fenêtres ogivales dénotent son origine moyenâgeuse. La r econnaissance en question ne fut que le r enou– vellement de quatre instruments précédents, faits en 1534, 1548, 1562 et 1587. RECONNAISSANCES PRECEDENTES Dans celle du 13 août 1534 le notaire noble J ehan Malliet r econnaît une << tierce part de l 'alpe et pasquiers )) à André de feu Martin , J ean de Pierre d 'Hu~onet Vesan au nom de son frèr e Pierre et de leur oncle Grat. Huit jours après, le 21 août , autre reconnaissance en faveur d 'Antoine , fils de f eu Louis Gorret. C'est la