BASA

44 P. GORRET de 45 mille toises avec un herbage « d'un modique produit eu égard au sol très en pente et très stérile, sans aucune source d'eau)). A titre d'indemnité, Augustin Gorret avait offert 300 livres, somme que la commune de Torgnon avait ac– ceptée et dont régulière quittance lui fut donnée le 18 février 1839, plus << une livre et nonante centimes, mon– tant des intérêts )). Le correspectif offert n'était exigible que dans le terme de 15 ans. L'acte de transaction avait été signé par l 'Intendant royal de la province d'Aoste , le comte et avocat Joseph Fernex, et la quittance par le notaire Antoine-Joseph Grognon. << Les parties, dit l'acte de tramaction, ont promis d'observer et de faire observer tout le contenu, en s'imposant réciproquement un silence perpétuel pour le fait des dits empiètements et contestes )). TITRE CLERICAL Augustin Gorret, fut pensionné par Je roi Charles– Albert pour être père de 12 enfants don t 6 garçons et 6 filles. Deux de ses fils, Jean-Louis et Bernard, embras– sèrent la carrière ecclésiastique. Le p ère dut pourvoir, à teneur des Constitutions Synodales, à leur constituer un oatrimoine clérical qui comprenait aussi un acompte de leurs droits à l 'hoirîe paternelle. Ce qu'il fit en 1829 pour Louis et en ] 832 pour Bernard en 1eur donnant << prés, pâturages et domiciles sur la p ortion de la mon– tagne de Gilliarey )). En 1852, Louis Gorret, devenu chanoine de la Ca– thédrale, et son frère Alexis, achètent tous les droits sur Gilliarey de Joseph-Antoine de .Te~m-Baptiste Gor– ret, frère des acquéreurs, et en ] 858 Bernard Gorret , curé de Sarre, achète la portion de Jean-Baptiste. En 1855, avait été construit le vieux cellier sur lequel fut élevé une petite chambrette à demi civile.

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