BASA

LE CHANT POPULAIRE EN VALLEE D'AOSTE 75 dernièrement la chorale des « Penne nere » et la « Clicca » de Saint-Martin ·<le-Corbms. On fait des apparitions par intervalles ou seulement ces dernières années les chorales des Guides de Courmayeur, de La-Thuile, de La-Salle, de Chambave, de Charvensod, de Valtornenche, de Challant , d'Ayas, de Perloz, de Jovençan, d'Issogne, du Gaby, la « Lyre des Alpes » de Gignod, «Les Rossignols » et la « Cunéaz Louis » de Gressan, « Les amis » de Saint-Christophe, le « Mont Farama » de Quart, la « Mar– mare» de Châtillon, la «Famille Brunodet » de Valtor– nenche, le groupe de Saint-Vincent, l' « Edelweiss » de Don– nas, la « Lyre du Lys » de Fontainemore, la chorale de l'Or– phelinat, la « Rosalpina » et la « Lys » de Pont-Saint-Martin, l' « Edelweiss » de la Cathédrale, l' « Aurora » de la paroisse Marie Immaculée », les chorales de l'Institut « Manzetti » et de l'institut Saint-Jean Bosco à Aoste, et enfin celles des deux Séminaires et les deux des garçons et filles de 1 'école pro– fessionnelle d'Aoste. Il est de même juste de noter ici les efforts qui ont été faits par l'Assessorat à l'Instruction Publique, pendant plu– sieurs années pour former au goût du chant choral les éco– liers des écoles primaires. Des concours de chant choral furent lancés dans les écoles, dans le but aussi de préparer de nou– velles recrues pour les chorales qui existent déjà dans les villages. L'initiative eut bonne chance pendant quelques années , et enfin échoua, non pas par mangue d'enthousiasme chez les enfants, mais par défaut de maîtres de chant. C'est à sou– haiter que l'initiative soit reprise. Et oserais-je trop , si on demandait aux Autorités régio– nales ou scolaires, de donner la possibilité à quelques maîtres d 'école, préparés pour la besogne, de se déplacer dans les écoles de la Vallée, pour y enseigner quelque peu de chant et maintenir ainsi cette tradition musicale dans l'esprit de ceux qui viendront après nous ? Jean DOMAINE.

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