BASA

218 A. ZANOTTO lant, Torino 1957, p. XVI). Cette « parenté» s'explique, selon nous , par une alliance matrimoniale contractée, soit par les Challant soit par les Lullin, avec la famille Montagny. Il [5 avrll 1595 J Jvfessieulx. Vous entendrès par le sieur chastelain Tillier comme conforme a vostre lettre, iay faict entendre a S. A. (et lui aussi que lui at baisé les mains) la cause de la retardation de vos desputès quelle at prins en bonne part, moyennant que vous ne faillès les en– uoier soudain a son ariuée a Thurin, pource que la resolution de la douane ne peult permettre plus longue dilation. Entre cy et quel temps par lhaide de mes amys ie mestudierey de representer a sa dicte Al– tesse quelques expedients, par lesquels elle pourat estre seruie, et le peys consollé comtens et satisfaict. Et si sadicte Altesse ne change doppinion iespere vous aller veoir au retour des sieurs vos desputès, ce que infiniement ie desire pour vous tesmouigner de bouche, et par effect lentiere mienne affection, de laquelle cependant ie me recou– mande a vos bonnes graces auec prieres a Dieu, Messieulx, qui! vou:, preserve aux siennes sainctes. Du camp de Bubiane ce 5° daburil 1595. Vostre humble, et affectionné a vous faire seruice: Gaspard de Geneve. Il était question de la douane et gabelle du vin qui avaient été établies en 1594 (le 28 février selon L. MARINI, art. cit., p. 574, ou le Ler avril selon E. BOLLATI, op. cit., II, p. 349 . Au Conseil général assemblé le 9 septembre 1594 le vibailli Roz Favre avait rappelé que l'avocat Lyboz et le lieutenant Bornyon avaient été envoyés auprès du duc aussi « à cause de ce que le pays auoit en– tendu que son Altesse vouloit fere publier en ce pays certaine douane et gabelle de vin» ( I bidem, p. 342). Les délégués avaient rapporté que le souverain leur avait fait de bonnes promesses mais que les ré– ponses aux mémoires qu'ils lui avaient présentés avaient été tout à fait contraires. Pour cette fois la question en était restée là. A l'assemblée générale du 4 janvier 1595 le gouverneur Georges de Challant communiqua que le duc avait envoyé « le seigneur Mar– queto maistre en sa Chambre des comptes afin de publier la douane et gabelle du vin par elle mises, a raison la marchandise de trois pour cent, et le vin de trois quartz, monoye de Piemont, la pinte de 48 onces» (cf. E . BoLLATI, op. cit., II, pp. 348-49).

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