BASA

226 A. ZANOTTO vous remercierey je de toute affec tion de lenuoye que vous haues faict de luy vers moy de la part de tout le pays pour me visitter en ceste mienne in/irmite, non seullement en offres mais en effaictz de quuy ie fer ey tout mon pouuoir pour men reuencher lors que ma sante le pourra permettre non seu!lement aux choses que ma faict entendre de vostre part ains en toutes aultres qui ce pourront presenter pour le benefice du pays ne pouvant au desmeurant sinon beaucoup appreuuer et aggreer la conuocation que pretendes de fere du Conseil general et ce auec un tres grand regret de ce que moymesme ny pourrey assister; et remettant au surplus au signeur aduocat Lybo touttes noz nuuuel!Ps je me recommandacy de la mesme affection a voz bonnes graces que ie prie Dieu, Messieurs, vous voulloir preseruer aux siennes sainctes . De Thurin ce 9 januuier 1596. Vostre tres humble et tres affectionné a vous fere seruice: Gaspard de Geneve. Pour le compte-rendu et les délibérations prises au Conseil gé– néral qui se tint, ainsi que nous avons dit, les 24 et 25 janvier 1596, cf. E. BoLLATr, op. cit., II , pp. 379-94. XI [18 février 1596 J Messieulx. Si iay trop tardè a respondre a celle que monsieur Roncatz mat aportè de vostre part, et vous remercier (comme ie fais a present) de vostre congratulation de ma conualessance, ie vous prie me le voulloir atribuer a aultre qu'au desir que iauois vous pouofr de mesmes respondre aux articles ioncts a la dicte lettre et que se peult estre a vostre contentement. Or seulement hier uinct il a propos d'en parler a S. A. qui monstre estre inclinèe a vous gratifier en tout, mais comme pressèe de diuers importantz affaires, ie m'apercoips que tout ce que vous concerne pourat estre remis a son retour de Sauoye, la ou iespere le suivre, et ne serat sans souent lui en refrechir la memoire, m'obligeant a ce ma charge et la grande amitie que vous me tesmoui– gnès, de laquelle tout le peys en general, et vous en particulier, seres fidellement contrechangé de moy qui sur ce me recoumande de la mesme affection a voz bonnes graces, comme ie prie Dieu, Messieulx, vous voulloir preseruer aux siennes sainctes. De Thurin ce 18e de fe– burier 1596. Vostre tres affectionné a vous seruir: Gaspard de Geneve. Dans la séance du Conseil général du 24 janvier le vibailli avait proposé un mémorial à présenter au duc « par le moyen de monsieur le gouuerneur dudict pays » (cf. E . BoLLATI, op. cit., Il , p. 384). Le