BASA

232 A. ZANOTTO vait s'abstenir de toute innovation au sujet de !'Inquisition». Mais la lettre n'obtint aucun effet. (cf. J.-B. DE TILLIER, Historique cit., p. 170). Le pays fit partant de nouvelles démarches auprès du souverain, dont il est question dans cette lettre et dans les deux suivantes . Le lieutenant Bornyon, député du pays, fit son rapport au Conseil géné– ral du 11 décembre 1596 (cf. E . BOLLATI, op. cit., II, pp. 399-400). XVII [9 novembre 1596] Messieulx. Par le sieur lieutenant Buornion ie receus vostre lettre, comme du dempuis encores une aultre; par lui vous entendres leffazct de sa negociation en laquelle il at esté tres diligent, et vigilant. Vous scaurèz aussi de lui les resolutions prinses sur les remedes du lac. Ne me reste doncques aultre a vous dire, fors que vous vous poues asseurer quil ne se passerat aucune chose en ceste Court au preiudice du pays que soit de ma cougnoissansse, me sentant obligé a la preseuation di– cellui tant pour le dheu de ma charge que pour lasseurance quil prend en moy en laquelle il ne se treuuerat aucunement deceu . Et en ceste voulonté ie vous baise les mains, Messieurs, comme vostre tres affec tionnè a vous seruir: Gaspard de Geneve. De Thurin ce 9e de no– vembre 1596. Pour ce qui concerne le lac du Rutor, on avait communiqué, au Conseil des Commis du 20 octobre précédent, que le duc, avant de prendre une décision, voulait prendre d'abord connaissance des deux propositions, de l'ingénieur Soldati et de Simon Tubinger, et ensuite il désirait qu'on assemble les états généraux pour donner un remède à la question « affin que les chemins soient conservés» (cf. M. BA– RETTI, art. cit., p. 57). XVIII [11 novembre 1596 J Messieulx. Vous entendrés par monsieur Roncas et par la lettre que S. A. vous escript, ce quat esté resollu pour les remedes du lac et la permission que vous est donnée dassembler vostre conseil gene– ral, auquel (si ma santè le peult permettre) et que ien puisse auoir la permission ie tascherey de me pouoir treuuer, si vous me donnés aduis du iour, ainsi que ie vous en prie, et de voulloir croire, que pour mon particulier ie lairrey touttes aultres choses en arriere pour vous tesmoigner ce que ie doibs et desire pour le bien et soulaigement de

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