BASA

XXVI ACADEM IE SA INT-ANSELME lie et la France, un symbole plus qu'un événement, un point de ralliement international. Il raccourcira sensiblement plu si eurs iti– néraires internationau x . Il réunira en toutes saisons les ré– gions peuplées d'hommes de même race et de même langue; en 1outes saisons et tout particulièrement au printemps et en été les touristes pourront ai sément venir s'extasier deva n1 les délicieux recoins de Courmayeur et les coteau x édéniques d e La-Salle, les pittoresques horreurs et les verdoyants oasi s d 'Avi– se, le bassin enchanteur de St-Pierre, la merveilleuse contrée de Cogne, le féerique plateau de Saint-Nicolas, l'éb loui ssante plai ne d 'Aoste, la poétique et vaste vallée du Grand-Saint-Bernard, les côtes ensoleillées de Pila et de !' Hermitage avec leurs splendides panoramas . M . le docteur Giscard nous a tenus pendant une bonne demi-heure sous le charme puissant de sa parole éloquente . Dans sa magnifique relation - qu'on lira dans le Bulletin -- il a fait ressortir comment notre particulari sme local est l'essence de nous-mêmes et que par con séquent rien ne peut en diminuer à nos yeux l'inégalable valeur . L' illustre académicien, en des termes d 'une délicatesse exquise, ne se fait point faute de dé– clarer qu'il a beaucoup de sympathie pour notre pays, sans compter son admiration pour le grand archevêque issu de notre race . Il se retrouve toujours avec joie dans notre belle Vallée, où tout nous parle d 'une époque où les Alpes ne séparaient pas les habitants d'un côté et de l'autre, et il nous dit que c'est ce1 attrait qui fait qu'il préside avec tant de joie la « Société fran– ça ise du tunnel sous le Mont-Blanc » qui mettra en plus étroiî·e relation des frères entre lesquels la montagne s'interposait. Il nous avoue que la fidélité de la Vall ée à ses trad itions françaises est profondément émouvante et qu'il éprouve une très grande joie à penser qu 'il pourra participer de quelque manière au maintien et au resserrement des liens de notre région et de son pays. L'espace nous manque pour résumer tout ce qu'il a dit sur nos originali1·és locales, sur la noble entreprise de l'Europe unie, surtout sur la montagne pourvoyeuse en hommes et sur !'oeuvre cyclopéenne du percement du Mont-Blanc; le répéter en nos propres termes ce serait déformer -ce discours. Deux joyeuses circonstances nous ont amené à cette séance publique d 'illustres personnages, tels que le ministre Bertone, le célèbre juriste Negretti, M . le dr. Cottier ex-maire de Genève, M. le préfet de la Commission de Coordination, etc. et un grand

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