BASA

LETTRES DU MARQUIS DE LULLIN 237 ceux-ci ne furent pas agréés par le duc qui somma, le 2 février, de r;e prendre aucune délibération pour le moment (cf. M. BARETTI, art. cit., p. 60. La lettre du duc a été publiée intégralement par J. BosoN, op. cit., II, pp. 138-39). Le Conseil des Commis obtempera à la décision du souverain et, dans le même temps , le remercia d'avoir exempté le pays de la gabelle du vin. La lettre a été publiée par M. BARETTI, (art. cit., p . 61) qui l'a rapportée au 4 février. Encore le 18 février le duc écrivait qu'il au– rait accueilli favorablement la requête du pays pour l'exemption de la gabelle du vin (cf. Appendice, document X, p. 285). La lettre ci-dessus du gouverneur ne porte pas de date. Nous croyons pouvoir l'attribuer aux premiers jours de février, étant donné que Gaspard de Genève répond à la lettre des Commis du 1er février et qu'aussi Roncas, qu'il dit d'avoir « pry dernierement ... de vous es– cripre », data la sienne 1er février. XXI [18 février 1597] Messieurs. Jay receu vostre lettre et me rejouis grandement d'en– tendre vostre bon portement et aussi le bon ordre que tenez au faict de la conservation de la sante. Touttesfoys entant que me balliez auis de lentree que veullent fere en ce pays les procureurs de Sainct An– thoine de Chambery, aiant veu latestation que mauez enuoye je suis dauis que leurs permettiez lentree. Et pour mon particullier en ce que mescriuez et ce que desirez jouyr de ma presence je vous dis que mon desir nest moindre que vostre desseing et vollonte, mais estant com– mandé par son Altesse quil ma commine me fayllir me treuuer aupres d'elle au plus tard de ceste sepmaine, cause que suis contrainct me retirer a 'Turin là ou se l'occasion se presente vous fe ray seruice et playsir came jay desire de fere en tous endroictz qui se sont presentez. Vous disant adieu prie en le Seigneur vous doinne, Moussieurs en san– te que desires. Ce 18 feburier 1597 . Vostre tres affectionnè a vous ser– uir: Gaspard de Geneve. XXII [1.er mars 1597] lviessieulx. Je participe au contentement, que vous recepués de la /auorable expedition que nous auons heu de Romme pour le regard du Colliege, la ou les trauerses sont bien este telles que si ie neusse tenu main de souent en faire escripre par S. A. la chose sen /eust allée en fumée. Iay aussi faict resouldre icelle sur ce que concerne la repa– ration du lac, a ce que le tout soit remis a vous et a vostre seule con-

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