BASA

242 A. ZANOTTO et pouroit demeurer !argent par chemin, de sorte que, pour gaigner deux centz escus vous vous pourics mettre en hasard den perdre mille; ce que ncaulxmoings ie remetz a vostre meilleur aduis. Et quand aux litz et aux chandelles vous en auries bien plus facillcmcnt vostrc rai– son si ce ncstoit la con~·equence des aultres prouinces quz demande– ront le mesmes. Et pour obuier a icelle ie prcuoi que ses ministres en vouldront trester a !amiable, en donnant quelque somme soubs aultre pretexte, et de cc nous en sommes attendantz responce de laquelle vous serès aduertis. A :t demeurant atant estè coumandè par 5. A. de faire tenir promptes trois compagnies de la milicic de mon gouuer– nement, iay escript a monsieur le baron de Valcysc, et au capitaine de la Griue de tenir promptes les leurs comme celles que 5. A. se souient auoir cy dcuant commande de marcher. Et pour la troisiesme ne sa– chant quelle serat la plus propre, iescrips au dict sieur de Vallcysc de vous en donner son aduis , et de mesmcs vous di ïe de voulloir auiser celle que vous semblerat fo plus conuenable, et mieulx armée, lui com– mandant se tenir preste comme les aultres, a deux centz hommes pour compagnie, au premier commandement quil leur sera! faict, que ne serat sans leur donner toutte la satisfaction quil serat possible, et a ce faire ie tiendrcy la 1:iain comme ie ferey en touttes aultres choses que concerneront le l•enefice du peys, de la mesme voulontè que ie vous baise le mains, Messieulx, comme vostre tres affectionné a vous serztir: Gaspard de Geneve. Ie vous puis asseurer que monsieur le chastelain Tillier a fazct merueit!es pour vostre scruice. De Thurin ce 4 de mai 1597. XXV (13 mai 1597] Menieuf:;. Sur vostre lettre que ce porteur m'at deliurè de vostrc part, ie ne vous puis dire en ce que concerne les municions aultre que ce que desia ie vous hais cscript, sur quoy appres que vous aurès f aict les conssideratio;zs requises, vous auès le chois de faire ce quil vous plairat, de les prendre a vous ou les laisser au sieur Carle Perron. Et pour le regard de la troisicsme compagnie S. A. perssiste de l'auoir, et que du moings vous me donnics aduis de celle quil vous semblerat plus a probos pour par appres lui faire coumandement de se tenir preste. Au demeurant il est apparent qung voiage que ie debuois faire serat rom– pu, ce questant ie ne fauldréy me rendre aupres de vous au passaige de ses Italiens, pour vous rendre tesmoignage, de combien ie vous aymc et cheris, si tant est quil plaise a 5. A. me le permettre et sur ce ie

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