BASA

LETTRES DU MARQUIS DE LULLIN 245 prie, et vous asseurer que si te puis auoir congè ie me treuuerey au– pres de vous au passaige de se regiment d'Italiens, conforme a vostre desir et au mien, quest de vous faire paroistre en touttes occasions combien ie vous ayme, et cheris tous en general et en particulier. Et en ceste voulonté ie vous baise les mains, Messieulx, comme vostre tres affectionnè a vous seruir: Gaspard de Geneve. De Thurin ce 7 de juing 1597. Nous ne savons pas si le gouverneur put être présent au passage de ces Italiens qui allèrent « en flandre pour le seruice du roy despa– gne »et qui causèrent une« grande despence » au pays (cf. E. BOLLATI, op. cit., II, p. 408). XXIX [23 Juin 1597 J Monsieur mon cousin. En suitte de la precedente lettre de son Altesse, a vous remise, vous verrez par la copie cy joincte que ie vous enuoye la nouvelle recharge et sommation quelle faict a toute la no– blesse du pays de le suiure promptement. Masseurant donques que satisferez de vostre couste ne vous seray plus prolixe que pour vous saluer de mes humbles recommandations comme celui qui est ... D'Aouste ce 23 juin 1597. Cette lettre, écrite d'Aoste, manque de la formule habituelle : « Vostre très affectionnè a vous seruir » et de la signature. D'après cer– taines corrections nous croyons pouvoir affirmer qu'elle est un brouil– lon. L'écriture semble de la même main que celle qui a écrit le « re– gestum » au revers de presque toutes les lettres du gouverneur et qui est, vraisemblablement, celle du secrétaire du pays. La lettre est adressée: « Monsieur mon cousin». Le revers nous apprend qu'elle fut « escripte aux seigneurs bannerets de ce pays ». Le destinataire était-il un Challant, les membres de laquelle famille Gas– pard de Genève traitait en cousins ? (cf. supra, p. 217). Nous publions le texte de la lettre du duc qui ordonnait à la no– blesse de le suivre en Savoie et qui annonçait sa prochaine arrivée à Aoste (cf. Appendice, document XII, p. 287). Charles-Emmanuel arriva à Aoste le 2 juillet 1597 (cf. E. BoLLATI, op. cit., II, p. 407). Il allait défendre la Maurienne que Lesdiguières venait d'occuper (cf. E. RrcoTTI, op. cit., III, p. 205). XXX [3 aoftt 1597] Messieulx. Vous scaurés par monsieur le chevallier de V audan les bonnes voulontès de S. A. enuers vous, et ses resolutions, et mas- 19

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