BASA

250 A. ZANOTTO auec ma femme pour nous arester quelque temps aupres de vous. Et en cest espeoir, et remettant au dict seigneur Roncatz touttes aultres nouelles ie vous baise les mains, Messieulx, comme vostre tres affec– tionnè a vous seruir: Gaspard de Geneve. De Thonon ce 14 octobre 1598. XXXV [24 septembre 1599 J Messieulx. le doibs responce a vostre derniere lettre conforme a laquelle ayant parlé a S. A. l'aduocat des G ranges n'at pas heu les deip eches tels qui! pretendoit, mais bien conforme a la raison et iusti– ce, puis que sa dicte Altesse par la responce quil vous faict il remei a vostre discretion et voulontè le tout. A quoy me remettant, et es– perant bien tost vous veoir, ie vous baise les mains, Messieulx, com– me vostre tres affectionné a vous seruir: Gaspard de Geneve. De Cham bery ce 24 de septembre 1599. Cette lettre fut écrite « A cause de ceux de Nux » (cf. T able des lettres, p. 300). Le 12 janvier 1600 le Conseil général examina un re– cours des habitants de Nus qui av::iient demandé une indemnité à cause d'une contagion laissée par une compagnie de soldats qui s'étaient ar– rêtés dans leur bourgade. On leur fit présent que les Communes de la Valdigne étaient dans la même situation , et en avaient supporté les frais sans se plaindre; que la compagnie qui avait semé la peste à Nus « aurait aussy bien loge audict bourg de morjaix tennantz !exemp– tion dicelle contagion pour regard de la main de dieu ». Conclusion: ceux de Nus ne doivent « pour ce regard grefuer le general du pays, non pius que les aultres mandementz quand ilz ont estes affliges ont faict, lesquelz ont pourte particullièrement le poidz et fardeau de tout le mal que leur est arriue sans rechercher aulcung relliefz ny secours du ge– neral; et que chesque mandement en son en<lroict a faict, quand il a este commande, le dheu seruice a sadicte Altesse et au pays» (cf. E. BoLLATI, op. cit., II, pp. 430-31). XXXV I [28 septembre 1599] Messieulx. M'asseurant que vous aurès receu la lettre que ie vous hais escript sur les despeches qu'at raportè l'aduocat des Granges, ie ne repeterey pas le contenu, seul respondrey ie a celles dernieres qua– uès escriptes a Monseigneur et a moy sur le faict de la contagion de T arentayse, que S. A . at pour tresagreable tordre que vous auès mis

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