BASA

258 A. ZANOTTO quil seroyt bienfait de donner ordre pour accomoder les chemins du costé de la Thuylle affinque les soldatz puissent passer plus corno– dement. Le Conseil général dont il s'agit aux lettres ci-dessus, se tint le 11 mai 1605 à la présence du gouverneur (cf. E. BoLLATI, op . cit., Il, p. 489 et svv.). XLVIII [28 août 1606] Messieurs. Par la commodité de monsieur le baron de Chaste/ar– gent sen allant deuers vous, je vous ay bien voulu faire ceste pour vous donner aduis de l'heureuse arriuée de messeigneurs les Princes en ce pays, et de la petite disposition en laquelle je me retreuve main– tenant. Or comme toutes les prouinces de cedit pays ont mandé des desleguez a S. A. pour sen resjouyr auec elle, j'ay jugé conuenable de vous exhorter a en faire de mesme, et pour cest effect en prendre laduis dudict baron de Chaste/argent et conforme a icelluy mander voz desleguez lesquelz j' assisteray tousjours de tout mon pouuoir pour l'affection que je vous porte. Quay attendant je salue voz bonnes graces priant Dieu, Messieurs, qui! vous tienne aux siennes sainctes. De Thurin ce 28 aoust 1606. V astre tres affectionnè a vous seruir: Gaspard de Geneve. XLIX [19 décembre 1606 J Messieurs. I'ay esté aduerty par le Valentin agent du sieur Ro– land Fabry gabellier du duché d'Aouste comme vous et les peuples de ce pays se plaignent pour le changement du sel rouge au blanc de la Matte et quils ont entendu dire que ledit Fabry acheptois ledit sel a moindre prix, et ne laisse neantmoins de le vendre a l'esgal du rouge, ce qui! ne peult aucunement faire, comme bien ie suis informe, et serait fort bien chastié sil venait a le pratiquer. Mais il m 'as! esté rapporté par les seigneurs presidentz de la Chambre des comptes que ledit sel blanc que presentement se distribue, non seulement audit duché, mais par tous les Estatz de S. A. couste de beaucoup plus que le rouge, et que cecy ast esté fait a cause du manquement des salines d'Onise (?) qui arriuast l'année passée. Qu'est l'occasion que sadite Altesse et la dite Chambre se doultanz que l'Estat nen patisse don– nast permission au gabellier general de se pouuoir seruir tant dudit sel de la Matte que autres (comme plus durs et fort) desquelz ledit

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