BASA
262 A. ZANOTTO son balliage, qui sont en tresmauuais estat, et les prisonniers mal en– tretenuz vne partie desquelz euadent sans aucune punition» (cf. E. BoLLATI, op. cit., II, pp. 527-28). Liii [2 avril 1609] Messieux . Lors que je resseu la vostre je me retrouey fort indis– posse quest la causse que plutos je n'ay peuz satisffere ny procurer ce que desires. Je vous enuoye la si joentte du Conseil de la Santte et sodeint que je me porteray mieux je vous escripray plus particuliere– ment ce que aves a /aires a laide de Dieu lequel je supplie vous avoeir en ses saintte graces. De Turin ce deusieme daury 1609. Messieux je suis vostre tres afettione a vous seruir: Gaspard de Geneve. LIV [4 septembre 1609] Messieurs. Ces deux motz seront pour vous fere entendre et dire della part de son Altesse quenuoyes icy ung homme capable auecq pouuoir special de s'obliger au nom du pais de payer le donatifz des dixhuit mil escus aux trois termes declaires en la resollution d'icel– luy, a qui sera ordonne par sadicte Altesse. Le chastellain de Bard vostre dellegue m'ha remonstrè qu'il souffizoit della promisse faite au conseil general et qu'estant la taille iettee le tresorier du pais ne manquerait de fere les paiementz ausdictz termes, et que lon pour· rait espargner la despence della dicte nouelle obligation. To utes/ois estant la volante de son Altesse telle vous y prendres telle resolution qui scaues estre necessaire en semblable fait, puis que i'en– tendz la difficultè que vous Messieurs les Commis (ou pour le moins une bonne partye), fait es de vous treuuer pour les affaires publicqz, il sera bien qu'en ce Conseil general (que se tiendra le plustost que pourres) lon y prenne quelque bon expedient pour euiter que son Altesse n'y mette de son autoritè quelque ordre qut: ne vous y ousterè gueres. Et me confiant qu'y auiseres ie finirai cette par mes tresaffectionnees recomandations a voz bonnes graces en priant Dieu vous donner, Messieurs, entier contentement. De Turin ce 4e de 7bre 1609. Vostre tres affectionné a vous seruir: Gaspard de Genevc. Le duc Charles-Emmanuel avait donné en mariage ses filles Mar– guerite et Isabelle aux princes héritiers de Mantoue et de Modène. La fastueuse cérémonie des noces se déroula à Turin « colla mo-
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