BASA

270 A. ZANOTTO André Savin, rendit pour se défendre d'une accusation que lui firent certaines communes du Duché au Conseil général du 13 août 1614 : « Finallemant ledict tresorier a reproduict la requeste quil presen– ta en vng Conseil des seigneurs commis en lannee 1611, par laquelle est narré quen vertu du commandement a luy faict tant par monsei– gneur le marquis de lullin que de ce Conseil il s'achemina a Thurin pour satisfere entierement au payemant du premier terme du donatif accordé a sadicte Altesse pour le support des gens de guerre, des– tiné ledict terme au seigneur collonel Valter amorin; ce quil au– roit faict; mais, estant luy arriué audict Thurin, ledict seigneur collo– nel ne voulust prendre les crosons despagne que pour dix florins de piemont piece, pour estre tel labas le cours commun, lesquelz neant– moins il auroit pris icy des communes du pays pour six florins de sa– uoye, suiuant la tariffe publiée, que reuiennent a dix florins et derny de piemont; estans lesdictz crosons en nombre de trois mil neuf centz et cinquante, ce que tombe a son grand preiudice. Ce quayant remons– tre au Conseil desdictz seigneurs commis pour en estre releué, il fut ranuoye par decret ceans, ainsi quil faict icy, suppliant parce luy estre par la presente assemblee generale proueu » (cf. E. BoLLATI, op. cit., II, pp. 631-32). LXV [25 aoüt 1611] Messieurs. Jay sceu par monsieur le vibally d'Aouste quelque ressentiment par uous faict vers messieurs du Magistrat de la sante concernant certaine preeminence et prerogatiue que prettendes vous estre d'heue la dessus, comme a Magistrat dung Duche ancien, et par consequent separé, pour lobseruation des ordres du Prince sur ce particulier. En quoy, affin que ce qui vous est dheu vienne a vous estre obserué ie desire y apporter de mon caste ce que sera treuue necessaire et veux y tenir main de tout mon pouuoir que rien ne soit innouué au preiudice de voz immunitez et priuileges. Bien serais ie daduis que comme vous iuges et voyes que ses messieurs ses/oignent de la forme quilz ont accoustumé de garder vous escriuant des afferes de la sante, vous ne perdiez pour cela comodite, ayantz quelques pa– piers ou escrittures en main sur les quelles cecy se treuue fondé, de me le fere tenir. Vous disant encores sur la lettre quilz vous escriuent presentement que le sieur Vibally ma faict uoir que vous en aues ar– gument et subiect plus grand de le fere, et quen tout euenement sur les despences que pour ce regard uous conuient fere en diuers lieux et endroictz du peys, quand ilz presuposessent ne vous debuoir estre admise telle authorite ce resoit a eulx au nom de son Altesse de vous en releuer par cy appres. Ce nest pas que ie veulle pour cecy inferer

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