BASA

LETTRES DU MARQUIS DE LULLIN 271 quil falle vous arrester a ceste raison, aduenant que uous en ayès des autres, mais cest pour dire que celle cy est encores de quelque consi– deration et que me semble pouues vous en seruir auec les autres. Aduises dailleurs en quoy ie pourray estre employé pour le peys, et croyes ie me dispose de vous y assister et seruir de tout mon pouuoir et auec aultant daffection et voulonte que pour fin de ceste ie suis, Messieurs, vostre tres affectionné a vous fere seruice: Gaspard de Ge– neve. De Turin ce 25 aoust 1611. Le Conseil des Commis s'était ressenti du ton autoritaire d'une lettre que le Magistrat de la santé de Turin lui avait adressée le 16 août 1611 (cf. Appendice, document XXII, p. 292). Le pays, en réponse à celle ci-dessus du gouverneur, lui écrivit une fière lettre en défense de ses privilèges (Ibidem, document XXIII , p. 293). LXVI [18 septembre 1611 ] Messieurs. Vous verres par les lettres que S. A. et le Magistrat de la santé vous escript ce qui! conuient de fere pour ce regard, a quoy ie masseure vous satisferes ponctuellement, comme ie ferey aussi en tout ce que regardera! le bien et utilite du pays et de vostre ser– uice particulier. Quest tout ce que iay presentement a vous dire et salluant vos bonnes graces et priant Dieu quil vous preserue, Mes– sieurs, aux siennes sainctes. De Thurin ce 18 de septembre 1611 . Vos– tre tres affectionné a vous seruir: Gaspard de Geneve. LXVII [28 septembre 1611 ] Messieurs. Iay faict veoir a monsieur le Grand Chancellier et au Conseil de la santé la lettre que vous maues escript ensemble la me· moire du capitaine Courtello, pour estre chose de leur commission. Vous verres par la lettre cy ioincte quils vous escripuent ce quils ont resollu sur ce subiect. A quoy ie masseure vous satisfe– rez, comme aussi ie vous en prie, et que vous me croiès tousiours, Mes– sieurs, vostre tres affectionnè a vous seruir: Gaspard de Geneve. De Thurin ce 28e septembre 1611 . LXVIII [31 mars 1612] Messieurs. Monsieur le Vibally ma fait voir une lettre la copie de laquelle uoicy ioincte que Payan luy a escripte, ne scachant dou ny

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