BASA

LETTRES DU MARQUIS DE LULLIN 273 le vibalif iay prie monseigneur nostre euesque et monsieur le cheua– lier de Vaudan de fere aussi ce quils iugeront conuenable pour le seruice de S. A. et aduantaige du pays. Quest tout ce que iay a vous dire, en priant Dieu quil vous preserue, Messieurs, en ses sainctes gra– ces. De Thurin ce 17 daburil 1612. Vostre tres affectionnè a vous ser– uzr: Gaspard de Geneve. Ce n'est pas la première fois que le vibailli Michel de Bosses ac– compagne en mission le marquis de Lullin. En 1598 il fut avec lui à Vervins pour la négociation de la paix (cf. supra, lettre XXXIII, p . 249). Le 22 juillet le gouverneur n'était pas encore parti; en effet ce jour-là il écrivait au Conseil des Commis une lettre datée de Turin (cf. la lettre suivante). LXX [22 Julllet 1612] Messieurs. Vous verrès par les lettres que S. A. escript a monsieur le R.me, a monsieur le vibalif et vous ce quelle veult que lon fasse pour laduanssement du colliege, et sasseure que chaiscung sellon ce quil conuient y satisfera! et luy en ayant donne la mesme asseurance cella moblige a vous prier de tenir la main, et a ce que plusieurs in– solences se font de dela de iour et de nuict cessent, mesmes pendant mon apsence et celle du dict sieur vibalif. Quest tout ce que iay a vous dire, en salluant vos bonnes graces et priant Dieu, Messieurs, vous voulloir preseruer aux siennes sainctes. De Thurin ce 22° de ;uillet 1612. Vostre tres affectionnè a vous seruir: Gaspard de Geneve. LXXI [13 mal 1613 J Messieurs. Suiuant celle que S. A. m'auoit comandé de vous es– cripre pour vous conuiè de diliganter la leuée de mille homes soub la charge de monsieur le baron de Chatillon mon cousin, il m'a faict entandre que luy aduies donne aduis que ledict nombre estait praict, dequoy il a receu beaucoup de contantemant uoyant le soing que prain– nez a !assister auec tant de pronptitude aux occasionts et occurainces qui se presantent a present. Et si bien ie n'ay estè fauorisè daulcunes responces, affin de vous seruir, auec aultant d'affection que si mon– sieur le marquis de Lullin mon père y estait auquel ie serais touiours heritier de ceste bonne volontè. Cependant sadicte Altaisse m'a co– mandè de vous escripre en ioignant celle cy aux siennes qui! vous en-

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