BASA
286 A. ZANOTTO Touchant le lac du Rutort nous n'entendions que vous procediés à aucune deliberation sans notre expres commandement lequel vous sera donné apres que nous aurons eté prealablement eté aduertis si Tubinger ou autres entendu à cette besogne voudraient faire meilleur party ou accepter cellui qui est presenté de la part des mentionnés en votre dite lettre, veu que ayant eté informés de leur condition, nous trouvons que pour dignes respects, cette entreprise sera mieux con– ferée en d'autres mains pour le benefice du pays, lequel entendons de devoir accomoder à votre volonté puis qu'elle tient au bien d'icelluy, esperant de pouvoir encor reduire ce parti a moins de somme nous avons trouvé bon le delay accordé par le vibally aux cousins de Los– tan puisque à cause du mal que vous apprehendiés par votre prece– dant at eté levé par l'absence de leur partie ainsy qu'il nous ecrit. A tant notre Seigneur vous ait en sa sainte garde. De Turin ce 18 fevrier 1597. - Signé: Charles Emm. - Contresigné: Ripa. XI SOURCES ET METHODE DE PUBLICA'l'ION: Cf. document IV. 1597 - 8 may. A monsieur de Lullin pour le faict des 3 compa– gnies que S. A. demande, et des munitions au passage des soldats. Monsieur. Apres auoir entendu le rapport que nous a faict , oul– tre la vostre, le chastellain Tillier de laffection auec laquelle il vom a pleu nous fauoriser tres tous sellon ses memoires, nous auons juge conuenable de vous enuoyer par homme expres ceste cy, pour vous en baiser bien humblement les mains et supplier vouloir fere entendre a son Altesse quil fust son bon plaisir se contenter des deux compa– gnies nommees par vostre dicte lettre pour le besoin que lon pourrait auoir icy du surplus. Aultrement, ou il luy plaira auoir les trois, quel– le se daigne nos fere la nomination de laultre, et luy commander sa bonne volante pour leuer tout ombrage et sinistre opinion que lon pourrait auoir sur nous qui sommes contraincts dailleurs vous fere entendre le grand desir quaurions dobuier aux malheurs quaduiennent a ce pays par les abbuz des munitionaires estrangers lesquels ne vi– sant qua leur auarice font plus destat de ramplir leurs bourses que de laisser vng contentement et satisfaction commune a l'honneur et reputation du prince quils disent seruir. Et de ce en rendent bon tes– moignage leurs actions passées, dont le jugement de celles qui furent, au trop grand desaduentage de cedict pays, recougneus a la derniere passee des Urbinois, ne rendent plus louable le sieur Carlo Peron ny ses adherans munitionnaires contre lesquels il n'y a eu proteste qui vaille et tousiours sont encores les plus frais a en fere aultant. Dont il nous serait bien cher, Monsieur, quen semblables occasions il vous pleust de vous trouuer icy et par ce moyen ou que vous verriez les pitoyables clameurs du pauvre peuple ou vn meilleur ordre par la
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