BASA

290 A. ZANOTTO le. Et cependant il luy plaira receuoir les treshumbles baisemains de voz plus humbles et tres affectionnez seruiteurs les Vybally et Com– mis d'Aouste pour son Altesse screnissime. XVIII SOURCES ET METHODE DE PUBLICATION: Cf. document IV. 1609 - 1 auril. A monseigneur le marquis de Lullin sur le faict de la justice. Monseigneur. Sur louuerture de la lettre de vostre excellence du 16 mars dernier qu 'a esté fete en Conseil auquel sont este appeliez plusieurs banneretz de ce pays, lon a aduisé de la remercier bien hum– blement de la bonne souuenance quelle a des afferes d'icelluy, aus– quelz il est tres necessaire (comme lon vous a desia escript) y apporter quelque bon remede comme lon espere tousiours par vostre moyen , y adioustant encoure la necessité bien grande qui se treuue au faict de la justice, afin de la remettre sur pied au chastimant de plusieurs ex– ces et maluersations qui se sont commis et commettent jornellement a faulte dauoir vn executeur de la haulte justice ensemble les moyens pour lentretement d'icelluy et des prisons de son Altesse serenissime, ne se treuuant icy aucun sien reuenu pour la nourriture des prison– niers (que neantmoins lon ne doibt laisser perir de faim) se treuuant en icelles cinq criminelz qui ne viuent que des aumosnes, et encores bien petites. En lannée 1606 pour le manquement du reuenu ordinai– re de sadicte Altesse qui aultrefois soulait entretenir ledict executeur et luy donner 36 escuz annuelz oultre le moyen de viure aux prison– niers questoyent a son pain, fut en un Conseil tenu au moys de fe – burier fet vn establissement audict executeur de 43 ducattons lannée compartiz ascauoir neuf a sadicte Altesse sil en estait en son vouloir, le reste a tous les seigneurs banneretz dudict pays ce que ilz ont vo– lontiers ratiffié pour la necessité susdicte. Toutes lesquelles choses nous desirerions fort quil pleust a vostre excellence fere entendre a sadicte Altesse affin d'y apporter par sa bonté le remede conuenable pour leuer la cause des mauuais effectz qui sexercent abondamment en cedict pays par une infinité de gens qui ne craignent ny Dieu ny sa justice. Et a tant vous baisant les mains, supplions le Createur vous conseruer, Monseigneur, en tout heur et felicite. D'Aouste ce premier auril 1609. XIX SOURCES ET METHODE DE PUBLICATION: Cf. document IV. 1609 - 18 may. A monseigneur le marquis de Lullin gouuerneur de ce pays, pour l'obtention des poincts portez par la memoire du sieur chastellain de Bard.

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