BASA

292 A. ZANOTTO de son Altesse que benefice du pays en general laissans en arriere leurs propres afferes, ils nen sont neantmoins aucunement recougneuz ny stipendiez de personne. Et faisans fin prierons Dieu aptes vous auoir baise bien humblement les mains vous auoir, Monseigneur, en sa saincte garde. D'Aouste ce 13 septembre 1609. XXI SOURCES ET METHODE DE PUBLICATION: Cf. document IV. A monseigneur le marquis de Lullin gouuerneur de ce pays, a cause du premier payement du donatif de son Altesse serenissime. Monseigneur. Ce jour d'hui seullement nous sont este rendues celles de son Altesse serenissime dattees neantmoins du 6 de ce moys en obeissance desquelles luy faisons response maintenant par celle que nous adressons par son commandement a monsieur le conte de Ba– langèr general des finances, dauoir desia donne ordre a ce que les Communes de ce pays ne faillent de luy tenir prest le premier paye– ment du donatif a elle accordé ainsi qu'esperons ne manqueront au ter– me porté par sesdictes lettres, et a quoy nous tiendrons main pour ne laisser en arriere son seruice. Ce qu'auons estime vous debuoir fere entendre, Monseigneur, et auec ceste occasion vous baiser bien hum– blement les mains et prier Dieu vous conseruer, Monseigneur, en tout bien et prosperite. D'Aouste ce 13 octobre 1609. De vostre excellence bien humbles et tres affectionnes seruiteurs les Vybally et Commis d'Aouste pour S. A. serenissime. XXII SOURCES ET METHODE DE PUBLICATION: Cf. document II. Messieurs. Nous avons reçu votre lettre du 11 de ce mois à la– quelle repondant sur le particullier des Ouvergnats, puisqu'en prouvés le soin d'y pourvoir pour leur passage avec notre avis, vous disons que pourrés les avertir qu'ils prennent leur chemin par la Savoye ou le Ma– gistrat avisera sy Ion y doit donner passage ou non, ou bien ecrire au dit Magistrat mieux informé que nous des pays de delà s'il trou– vera bien que leur permettiés le passage sans attention, attendu qu'en– tre ceux là pourraient passer outre des lieux suspects. Et repondant au surplus de votre dite lettre, il semble que de– siriés etre informés de nous par maniere d'avis et par correspondan– ce, sur quoy nous voyons qu'este peu informés de l'authorité qu'il plut à feu S. A. de donner à ce Magistrat ou son erection qui fut d~ l'année 1576 le 8 d'aost laquelle est ample deçâ et delà les monts et en tous les etats et telle que S. A. avait en fait de santé sans aucune appellation combien que par la grande etendue de ses dits Etats avec le