BASA

Liste des Membrer IX d 'éditer toute une sene de chansons de tout genre : romances, mélopées, gaudrioles, pots-pourris, pastorales, pastourelles, satires, hymnes patrioti– ques, etc. , où les meilleurs virtuoses du félibrige valdôtain : MM. Toni Ortelli, l'abbé Cerlogne, Césarine Pezzia, Marius Thomasset, chan . Gé– rard, abbé Henry, Césarine Bine!, prof. A. Pignet, avt. Désiré Lucat, E. Martinet-Dolchi, M. Barmasse, Augustin Glarey, dem. Armandine Jé– rusel, Piccone, etc., se sont mis en frais d 'harmonie et on révélé leurs verves poétiques et musicales. Ces chansons, où tous les patois principaux et les plus caractéristiques de la Vallée sont représentés : celui d'Aoste, de Cogne, de Saint-Vincent, de Villeneuve, d'Ayas, de Champdepraz, de Valtornenche, de Chambave, de La-Salle, d'Aymavilles, comme aussi des environs d'Aoste, forment un bouquet des plus odoriférants cueilli dans le parterre de nos traditions et de nos vieux souvenirs et serviront conjointement avec le chansonnier de M. le prof. Berthet à supplanter un tas de chansons piémontaises, ita– liennes, si monotones et si vulgaires et, brochant sur le tout, sans aucune tenue littéraire, comme : « La bella Gigugin », « Ciau, ciau, moritina ciau », « Io parto eppoi ritorno , l'amur l'è sempre quello, non cambierem mai bella ... », « La violetta la va , la va ... », « Casale e Monferrato, ti mandero un ritratto », etc. L'Assessorat à l'I.P. a fait de très louables efforts, dit M. Domaine, pour inspirer le goût du chant choral dans les écoles primaires . Il a même organisé des concours, afin d'aiguillonner les nouvelles générations à l'apprentissage et à l'exercice des chansons populaires. Pendant quelque temps, tout semblait marcher sur des roulettes, ensuite il y a eu un arrêt. Il est à souhaiter que tout cela reprenne, pour la sauvegarde de notre cachet valdôtain. * La dissertation ichtyologique de M. l'abbé doct. Augustin Borettaz, professeur d'histoire naturelle au Grand Séminaire et à l'Institut Tech– nique, a roulé sur « Les poissons de la Vallée d'Aoste ». Le référendaire nous a d'abord donné des notions générales sur ces ani– maux vertébrés, dont la peau est ordinairement recouverte d'écailles et qui respirent toujours dans l'eau par des branchies . La forme des poissons est toujours propre à la nage et les membres constituent des paires de na– geoires. M. Borettaz nous a montré les diverses espèces de poissons au moyen d'une revue filmée. Selon les formes qu'affectent leur corps, leur queue,