BASA
266 L. Colliard Quand on donne la bénédiction pour quelque chanoine agonisan t, on la donne au maître-autel après un petit carillon. On dit les litanies pro infirma à basse voix avec quelques versets et l'oraison ; ensuite le T antum ergo, le tout sans chanter. NEUVAINE DE NOEL Le chanoine Jean-Baptiste Plassier par son testament du 1.er février 1800, Tercinod notaire, légua au chapitre la somme de deux mille livres pour fonder la neuvaine de Noël. Pour ladite neuvaine, le marguillier commence le carillon ordinairement à 4 heures ; ensuite il donne les coups à la grande cloche et à 4 heures et demie il finit en les accélérant comme pour le sermon. [D'une autre main]. CONFRERIE DE SAINT ANTOINE Le 13 juin 1801 , la confrérie de St. Antoine a prié le chapitre de lui solen– niser la fête, le couvent de St. François ayant été détruit et l'église dépouillée 40. [D'une autre main]. CESSION DES CLOCHES Le Chapitre de St. Ours, en conséquence de l'invitation faite au mois de janvier 1794 à tous les corps, paroisses et chapelles, pour concourir aux frais de la guerre contre les Français, de donner des cloches qui pourraient être super– flues au service divin, le chapitre de St. Ours, avec l'agrément de l'évêque Monseigneur Solar de Villeneuve Solar, céda la seconde cloche du poids de cent et vingt quatre rubs et quinze livres et cinq autres des plus petites dont le poids conjointement avec la seconde cloche relevait à cent cinquante neuf rubs et trois livres. Sur la seconde cloche, il y avait cette inscription : « Juvenescens modulabor domino, canticum novum, divi ursi auspiciis, post ducentos sex annos ut phœnix ; anno 1643. Illustris Dîi.us Joannes Antonius Gal Dîi.us Brissogniœ, patrinus. Illustris Dîi.a Luciana de Valperga, Dîi.a Curiœ majoris, patrina ». Comme par la suppression de la seconde cloche, il venait nécessairement une variation dans la sonnerie lors des sépultures des personnes de deuxième rang, en conséquence, le chapitre délibéra que la cloche que l'on sonne pour (40) Cette confrérie avai t été érigée en 1650 par Mgr Vercellin, à l'autel de St. Antoine, dans l'église de St-François. En 1804 elle fut transférée à l'autel de St-Gcat à la Cathédrale. En 1912 elle ne comptait que 25 membres. Jusqu'au début du XIXe siècle, elle avait réuni dans son sein les personnes les plus notables de la ville. (Cf. PÈRE FÉLIX , Les cordeliers au Val d'Aoste, Aoste 1957, p. 71).
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